Coopération sanitaire : le Congo mobilise ses partenaires pour la santé mère-enfant

L’atelier a rassemblé les partenaires des secteurs public et privé. Il a permis aux différentes parties prenantes d’évaluer les besoins réels en matière de santé maternelle et néonatale, de développer un programme de démonstration sur deux modèles dans les zones géographiques urbaines et rurales et d’explorer le potentiel de développement d’un financement mixte à travers des partenariats innovants et une ingénierie financière créative. « Le programme examiné nécessite la mobilisation des ressources et la recherche des financements innovants. Votre engagement permettra d’améliorer l’accès au service de soins de qualité afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, notamment réduire la mortalité néonatale », a déclaré Florent Balandamio, directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population.

Pour le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement au Congo, coordonnateur du système des agences des Nations unies dans le pays, Anthony Ohemeng-Boamah, l’effort de co-création devra répondre aux défis du système de santé et être une contribution tangible au plan national de développement sanitaire. « Nous devons agir et chercher des solutions nouvelles. Vous pouvez compter sur le système des Nations unies pour vous accompagner dans la réflexion et dans l’action », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, la chargée d’affaires de l’ambassade des Pays-Bas, Corina Van Der Laan, a salué le fait que la multinationale de son pays, Philips, soit impliquée dans ce partenariat public-privé dans cette co-création qui touche directement la santé des mères et des enfants au Congo. « Je constate de la part des autorités congolaises la volonté dans la recherche des solutions aux problèmes de santé de la population. La société Philips va s’y impliquer pour contribuer au renforcement de la santé de base », a-t-elle indiqué. Les équipes de Philips ont développé des concepts intégrés qui couvrent beaucoup d’aspects et combinent des techniques de diagnostic modernes, l’utilisation des panneaux de consommation des énergies au niveau des communautés rurales. Corina Van Der Laan a rassuré les différents acteurs de ce projet de leur soutien et que les Pays-Bas, à l’en croire, continueront à suivre de près les différentes étapes de ce projet.