Coopération : pour la Russie, le Congo reste un partenaire fiable sur le continent africain

Au cours de cette conférence de presse, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo, Yuri Romanov, a également donné la position de son pays sur les conflits internes qui secouent actuellement le monde et le continent africain, en particulier en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, en Syrie, ainsi qu’en Ukraine.

« Nous apprécions hautement notre coopération dans le domaine politique, d’autant plus que les positions de nos pays sur les grandes questions d’actualité sont proches ou coïncident. Cela assure une base solide pour une collaboration constructive dans le cadre de l’ONU et d’autres organisations internationales dans la résolution des problèmes complexes de notre époque et la recherche des solutions dans divers conflits à travers le monde, notamment en Afrique », a indiqué le diplomate russe.

Dans le domaine culturel, la coopération entre le Congo et la Russie est au beau fixe, comme en témoignent, a-t-il poursuivi, les bourses d’études octroyées chaque année aux universitaires congolais.

Le 16 mars prochain, la Russie et le Congo vont célébrer le cinquantenaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. À ce propos, Yuri Romanov a indiqué que son pays envisageait de déployer des efforts pour renforcer les relations traditionnelles amicales avec le Congo qui, d’après lui, demeure un partenaire important et fiable.

« Au moment où les relations internationales subissent de sérieuses épreuves, la diplomatie russe estime qu’il est indispensable de mettre au point une coopération active et constructive avec les autres pays du monde et les organisations internationales, y compris sur l’axe africain et, bien sûr, avec nos partenaires congolais », a-t-il déclaré.

Sur le conflit en République centrafricaine, il a indiqué que son pays observait l’évolution de la situation et qu’il était favorable à « la restauration de l’ordre constitutionnel, [à] la stabilisation rapide de la situation en matière de sécurité, [à] la normalisation de la situation humanitaire extrêmement difficile ».

Il estime que pour trouver une solution à la crise centrafricaine, les pays de la sous-région, avec l’appui de la communauté internationale, doivent prendre leur responsabilité conformément aux résolutions 2121 et 2127 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Abordant la situation au Soudan du Sud, l’ambassadeur, dont le pays est membre permanent du Conseil de sécurité, a précisé que la Fédération de Russie soutenait les efforts de l’Union africaine, de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et d’autres médiateurs internationaux. Elle soutient également la reprise immédiate du processus de négociations entre les représentants des parties au conflit lancé à Addis-Abeba, en Éthiopie.