Coopération : la Cocof et Kinshasa conviennent de réhabiliter des écoles

Jeudi 31 Octobre 2013 - 16:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

La Commission communautaire française (Cocof) de la région de Bruxelles-capitale et le gouvernement provincial de Kinshasa ont procédé, le 30 octobre, au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, à la signature de la convention de coopération relative au programme d’appui pour la réhabilitation des écoles.

La partie bruxelloise a été représentée par le socialiste Rachid Madrane, secrétaire d'État en charge de l'Urbanisme et de la Propreté publique à la région de Bruxelles-capitale et ministre chargé de l'Action sociale, de la formation professionnelle, de la culture et des relations extérieures au sein du collège de la Commission communautaire française. Thérèse Olenga Kalonda, ministre provinciale de la Communication, de l’Éducation, du genre et de l’environnement de Kinshasa a signé pour la RDC.

La Cocof, a affirmé Rachid Madrane en conférence de presse, soutient depuis 2007 des projets en RDC à travers un programme de travail de trois ans renouvelable. « Cette coopération -qui passe par la délégation Wallonie-Bruxelles, représentation diplomatique de trois entités fédérées belges, dont la Cocof, la Communauté française de Belgique devenue Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Wallonne- est aujourd’hui à son quatrième programme triennal de travail. Et la convention signée vise à soutenir la réhabilitation des écoles de Kinshasa et leurs équipements », a-t-il précisé. Dans ce cadre, l’école pentecôtiste de Lukunga à Binza a été réhabilitée et équipée. Et l’école du camp Tshatshi à Binza sera réhabilitée. Sept écoles ont déjà été refaites depuis 2007. La Cocof apporte aussi son appui aux écoles privées jouant le rôle d’intérêt public, le cas de l’école EP La Base à Matete. Ceci intègre le plan stratégique du gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, d’éviter le décrochage scolaire.

Le parteneuriat renferme trente-sept projets. Et la troisième étape du programme a été financée à hauteur de 3,5 millions d’euros. Outre la remise en état des écoles, la Cocof soutient des projets sur l’entrepreneuriat féminin qui a été au menu de l’entretien entre Rachid Madrane et Géneviève Inagosi, ministre du Genre, de la famille et de l'enfant. Dans le volet santé, on note le soutien de la Cocof à un dispensaire à Selembao qui pourra être agrandi avec un laboratoire et une maternité. Ici, Rachid Madrane a évoqué la dimension de planification familiale du fait du taux de natalité élevé (6,3 %) à Kinshasa. Le travail devra s’effectuer au niveau curatif ; aussi la Cocof met à contribution l’ONG Handicap International qui s’intéresse aux grossesses à risques et naissances désirées, ainsi que la Maison de la Laïcité à Kinshasa et son projet de planification familiale.

« Cette visite a permis de voir que les choses évoluent positivement à Kinshasa et voir le rôle déterminant de la Wallonie Bruxelles, et partager notre vision égalitariste », a-t-il conclu avant de reprendre son avion pour Bruxelles.

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Rachid Madrane Photo 2 : Thérèse Olenga Kalonda