Conseil national de l’enseignement technique : les chefs d’établissement réfléchissent aux exigences de la modernisation de leur outil de travailJeudi 12 Septembre 2013 - 17:35 La 18e session ordinaire de cet organe consultatif chargé d’émettre des avis et de faire des recommandations sur toutes les questions concernant ce sous-secteur, s’est ouvert le 12 septembre à Brazzaville Placée sous le patronage du ministre de tutelle, Serge Blaise Zoniaba, cette rencontre qui va durer deux jours, réunit près de 120 participants venus de tous les départements du Congo. Ensemble, les participants vont faire le point sur l’exécution des engagements pris lors de la 17e session et dresser un bilan à mi-parcours de l’apport du sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel dans le processus de l’industrialisation et de la modernisation du Congo. « Il se trouve que la plupart des recommandations ont été suivies, notamment celles impactant le cœur du système éducatif », a indiqué Serge Blaise Zoniaba. On pourrait citer les recommandations sur la transformation de l’enseignement, de la formation technique et professionnelle pour améliorer le travail, la vie et l’apprentissage tout au long de la vie ; sur la prise en compte des compétences des jeunes en adéquation avec le marché du travail ; sur l’amélioration de la gouvernance et l’accroissement de l’implication des parties prenantes dans l’enseignement, la formation technique et professionnelle ; ou encore celles sur le financement de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle. Toutefois, pour obtenir des résultats qui soient de nature à ce que le sous-secteur devienne un des leviers du développement, le ministre a indiqué que plusieurs actions avaient été menées concernant la réhabilitation des établissements, la construction d'infrastructures nouvelles ainsi que l’amélioration des plateaux techniques. « Actuellement, a-t-il poursuivi, ils sont dans la phase de contractualisation avec les opérateurs économiques qui ont obtenu les marchés. D’autres actions ont été engagées en faveur de la formation des formateurs, notamment avec la série des séminaires sur le renforcement des capacités pédagogiques des enseignants, qui se sont déroulés à Brazzaville, Dolisie, Owando et auxquels près de 1300 enseignants ont pris part. Ainsi, la révision des programmes est en marche. Et devrait venir en complément de cet effort de l’État, le secteur privé avec lequel le ministère entend travailler en relation étroite », a ajouté Serge Blaise Zoniaba. Il sera également question au cours de ces assises, de se prononcer sur la pertinence de cette pratique qui consiste à mettre mécaniquement en formation des vagues d’apprenants dans les collèges et lycées, sans se soucier de ce que ces élèves deviendront à l’issue de leur formation. Le bilan de l’année scolaire passée sera également à l’ordre du jour, sachant qu'elle a été particulièrement chahutée.
Guillaume Ondzé |