Congo-Fnuap : un plan de coopération de 2014 à 2018Jeudi 22 Août 2013 - 16:27 L’élaboration du plan d’action du cinquième programme de coopération 2014-2018 entre la République du Congo et le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) s’achèvera le 22 août à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville Il est question pour les participants à cette rencontre de renforcer l’aptitude des partenaires à élaborer un plan d’action du programme pays pour la période 2014-2018, d'élaborer le cadre des résultats, des ressources et du partenariat stratégique de ce programme, de rendre disponible le plan de suivi-évaluation du programme et de définir les modalités de gestion du programme. Ce cinquième programme, dont le document de base a été approuvé en juin par le conseil d’administration commun des agences du système des Nations unies, se met en place au moment où plusieurs documents de référence et réflexions stratégiques ont été rendus disponibles au niveau national, notamment le document de stratégie pour la croissance, l’emploi et la réduction de la pauvreté couvrant la période 2012-2016. Ce document intègre la lutte contre la vulnérabilité dans différents domaines du développement durable, dont la santé, y compris la santé reproductive, la sécurité sociale, la jeunesse et l’environnement. Les priorités nationales, ainsi définies, convergent avec les axes d’intervention stratégiques retenues au plan mondial par le Fnuap, à travers son nouveau plan stratégique 2014-2017, qui met désormais au cœur de son action la santé des femmes et les besoins de développement des jeunes. Le Congo et le Fnuap ont souligné quelques progrès réalisés au cours du programme écoulé (2009-2013), qui s’achèvera à la fin de l’année en cours. Il s’agit, entre autres, de la baisse du taux de mortalité maternelle de 781 décès maternels sur 1 000 naissances vivantes en 2005 : ce taux est passé à 426 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2011 ; de la réduction significative de la prévalence du VIH-sida de 4,1 en 2003, il se situe actuellement à 3,2% ; de l’augmentation du taux de prévalence contraceptive de 13% en 2005, il est passé à 20% en 2011 ; des besoins non satisfaits qui ont baissé de 42% en 2005 à 18% en 2011. Fortuné Ibara |