Conflits au Nord-Kivu : l’Unicef appelle à la protection des enfants

L’Unicef, qui se dit vivement préoccupé par l’impact des combats sur les enfants, a sensibilisé, dans un communiqué du 26 juillet, toutes les parties au conflit dans le Nord-Kivu, sur leurs responsabilités sur la protection de tous les enfants, des femmes et hommes civils. « Les enfants doivent être protégés par toutes les parties en conflit », a déclaré la représentante de l’Unicef en RDC, Barbara Bentein.

Dans ce document, l’Unicef a affirmé avoir reçu des informations qui montrent une tendance inquiétante où les enfants sont de plus en plus comptés parmi les victimes des conflits. À l’en croire, ces rapports inquiétants font état d’enfants tués ou blessés dans les affrontements en cours dans cette partie du pays.

L’Unicef a également exhorté toutes les parties impliquées dans le conflit au Nord-Kivu à libérer les mineurs dans leurs rangs.  L' agence de l’ONU a, en effet, estimé à deux mille le nombre d’enfants utilisés par les groupes armés au Nord-Kivu. « Le recrutement et l’utilisation d’enfants de moins de 18 ans dans les forces et groupes armés est un crime en vertu du droit congolais et international. Les responsables doivent être identifiés, arrêtés et poursuivis dans les plus brefs délais », a déclaré Bentein.

Il est rappelé que depuis janvier, l’Unicef et ses partenaires ont appuyé la démobilisation et la réintégration de mille sept cents enfants. Cette institution a également rassuré sur la continuité de la fourniture d’un appui à la réintégration des enfants qui sortent des groupes armés.

L’Unicef a noté que conformément aux articles 6 et 19 de la Convention relative aux droits de l’enfant, tout enfant a le droit inhérent à la vie, et toutes les mesures doivent être prises pour le protéger contre toutes les formes de violence, de blessure ou de violence physique ou mentale. Alors que par sa résolution 1539, le Conseil de sécurité des Nations unies condamne également avec fermeté le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats par les parties en conflits armés en violation des obligations internationales en vigueur.