Communauté Catholique Saint Kisito : 50 ans d'existence commémorés sous le signe de l’unité

Les festivités ont été fortement marquées par les signes d’unité fraternelle, du renoncement de soi, de la formation et de l’encouragement à l’invocation régulière du Saint Kisito. L’engouement a été total : chants religieux, cris de joie, danses, dégustations et photos souvenirs entre  frères, soeurs et autres fidèles ont constitué le clou  de cette célébration eucharistique.

Par cet enthousiasme, les fidèles de la communauté Saint Kisito ont tenu à manifester l'attachement à leur patron et lui demander de les aider à développer leur action missionnaire à travers le chant et la louange du Seigneur. A Brazzaville comme ailleurs dans les autres villes du monde, Saint Kisito est une communauté mixte de prière, d’apostolat, d’amitié, de développement multiforme et de vie fondée sur l’évangile.

Depuis plusieurs décennies, la communauté Saint Kisito reconnue officiellement par l’église catholique au Congo le 15 décembre 1974, œuvre pour la fraternité et l’amour de la patrie. Elle se charge à amener les jeunes vers Dieu, alors que  sur le pan social  elle met en oeuvre les projets économiques réalisables pour le grand intérêt de l’église ainsi que de la société.

La communauté Saint Kisito prépare aussi ses membres à la vie active par des formations professionnelles et s’en charge aussi à la promotion du caractère sacré de la personne humaine.

Rappelons que Saint Kisito, né en 1873 et décédé le 3 juin 1886, est un martyr ougandais, canonisé par l'Église catholique. Il était page à la cour du roi Mwanga II, comme Charles Lwanga. Il est le plus jeune du groupe des 22 martyrs de l'Ouganda, béatifiés par Benoît XV le 6 juin 1920 et canonisés par Paul VI le 18 octobre 1964 à Rome.

Après sa mort de nombreux catéchumènes, dont Kisito, demandèrent le baptême. Le jeune Kisito voulait en tout ressembler au Christ. Le 3 Juin 1886, le roi le fit brûler vif avec d'autres chrétiens. Kisito avait 13 ans. Avant de disparaître dans les flammes, il récita le Notre Père, repris par les autres condamnés à mourir dans le feu. « Au revoir mes amis, nous sommes sur le bon chemin », furent ses dernières paroles. A la suite de son martyre, des centaines de personnes ont demandé le baptême. A l'unanimité, les africains de la chorale ont choisi Saint Kizito comme patron et lui demandèrent de les aider à développer leur action missionnaire à travers le chant et la louange du Seigneur.