CHU : les adhérents de la CSC s’imprègnent de leurs droits et devoirs

Placé sous le thème : « Etre formé pour mieux défendre nos intérêts matériels et moraux, gage d’une véritable paix sociale et de la protection de l’outil de travail », ce séminaire visait à épargner les participants de l’analphabétisme syndical. Ceci aux fins d’une défense efficace des intérêts matériels et moraux des travailleurs. Selon le secrétaire général de la section Fédération syndicale des travailleurs de la Santé et des affaires sociales (Fésytrasas) du CHU, Bienvenu Kouama, cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’exécution des activités retenues dans la feuille de route de l’organisation.

En effet, les représentants syndicaux et les délégués du personnel du CHU de Brazzaville ont, pendant trois jours, renforcé leurs capacités à travers les dix sous-thèmes. Il s’agit, entre autres, de la convention collective (cas du CHU) droits et devoirs des travailleurs ; la différence entre une réclamation et une revendication dans l’entreprise ; la négociation collective ; la gestion des conflits de travail. A cela, s’ajoutent la conscience professionnelle et discipline du travail ; la santé et la sécurité au travail ; les obligations d’un employeur et d’un travailleur vis-à-vis des deux caisses de retraite (CNSS et CRF).

Le secrétaire général de la Fésytrasas, Nicolas Ngandzo, a, de son côté, rappelé que la formation syndicale occupait une place de choix à la CSC. Elle dote, a-t-il indiqué, les acteurs syndicaux des attributs indispensables à une activité syndicale responsable et efficace. « La Fésytrasas, relai attitré de la CSC dans les secteurs de la santé et des affaires sociales, devra, à travers ses sections, assurer la pérennisation de la formation syndicale. La section du CHU de Brazzaville, à l’image de son établissement, se doit de tenir haut le flambeau de la formation afin d’être le miroir de l’action syndicale de notre fédération », a plaidé Nicolas Ngandzo.