CHU de Brazzaville : Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi installée officiellement dans ses nouvelles fonctions

Le CHU de Brazzaville est désormais dirigé par Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi qui succède à Bernard Ovoulaka qui a passé trois ans à la tête de l’unique hôpital général du Congo à l’heure actuelle. Directrice des ressources humaines au ministère de l’Economie, des Finances, du budget et du portefeuille-public jusqu’à sa nomination, Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi que certains collaborateurs surnomment « Dame de fer », hérite d’une maison dont les maux sont connus. Il s’agit, entre autres, de l’accueil des patients, des urgences, de l’hygiène extérieure et intérieure, du médicament et de l’oxygène.

« Le CHU a besoin d’un nouveau souffle et le président de la République sait compter sur vous. Je vous souhaite plein succès et bon travail, les hommes sont là, donc c’est à vous, avec votre grande expérience que nous connaissons, de les tenir et de bien manœuvrer cette maison », a indiqué en substance Jean Philippe Ngakosso, souhaitant bon vent au directeur général sortant, Bernard Ovoulaka, qui a posé, selon lui, sa pierre à l’édifice.

Prenant ses nouvelles fonctions après la cérémonie de passation de consignes avec son prédécesseur, Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi a remercié le chef de l’Etat qui a participé, à travers sa nomination, à la promotion du genre. Connaissant les priorités, elle s’est engagée à tout mettre en œuvre pour redorer l’image du CHU. « Nous devons tout faire pour que le CHU soit un véritable établissement hospitalier, je compte sur les travailleurs que j’ai trouvés sur place, il faut que chacun joue son rôle. Je dois relever le challenge de l’accueil des patients, je ne dis pas que tout est à recommencer, mon prédécesseur Bernard Ovoulaka a fait aussi un grand travail que nous devons continuer avec l’aide de tous les travailleurs », a-t-elle déclaré.

Elle entend, par ailleurs, débarrasser le CHU de tous les maux qui sont : les maltraitances, les mauvais comportements, les injures. « Tout le monde passe par le CHU pour se procurer des soins, c’est notre maison. Elle doit être habitée par des hommes sains, les hommes d’esprit parce que l’esprit guide le corps, il commande ce que nous devons faire. J’en appelle à la conscience des personnels, à leur disponibilité, il faut être fier d’appartenir à la maison CHU », a-t-elle conclu, insistant sur l’abnégation au travail et la volonté de bien faire.