Changements climatiques : les collaborateurs du chef de l’Etat édifiés sur les enjeux de la Redd+

Jeudi 1 Février 2018 - 18:45

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Le cabinet du président de la République a organisé, le 1er février, un atelier spécial pour sensibiliser les conseillers spéciaux, chefs de départements, directeurs centraux, hauts commissaires, attachés du chef de l’Etat, au niveau d’exécution et aux enjeux du processus de Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière (Redd+) au Congo. Un domaine dans lequel le président Denis Sassou N’Guesso s’investit pleinement depuis plusieurs années.

Quelque trois exposés ont été développés au cours de l'atelier par les experts de la Banque mondiale, du ministère de l’Economie forestière et des chercheurs de l’université Marien-Ngouabi.

Intitulé « Le programme Redd+ en trois phases », l’un des exposés animé par le coordonnateur national de Redd+, Georges Claver Boundzanga, a fait le point sur l’ensemble du processus Redd+ pour lequel le Congo a adhéré depuis 2008.

Le coordonnateur de Redd+ a signifié aux collaborateurs du chef de l’Etat que ce programme, qui a démarré réellement en 2013, est en bonne voie. Sur les trois étapes prévues dans ce processus, la première, dédiée à la préparation, est déjà bouclée.

« La première phase du processus Redd+ est déjà bouclée. Nous avons été autorisés à amorcer la phase 2, consacrée à l’investissement, avant de conclure par celle des paiements. C’est à cette étape que sera mis autour du chef de l’Etat, un véritable lobbying afin que les financements prévus dans le cadre de ce programme soient débloqués pour booster notre économie », a expliqué Georges Claver Boundzanga.

Développant, à son tour, le thème sur « Les tourbières congolaises », un enseignant chercheur de l’université Marien-Ngouabi a défini une tourbe comme étant un sol humide contenant d’importantes quantités de matière organique. Parmi les tourbières congolaises, selon ce chercheur, celles localisées dans le département de la Cuvette est la plus importante que celles qui existent dans la Likouala, la Sangha et les Plateaux.

Il a affirmé, par ailleurs, que l’ensemble de ces tourbières couvre une superficie totale de 54,700 km2. En gros, il a été signifié aux conseillers du chef de l’Etat que le processus Redd+ au Congo s’exécute mieux que dans d’autres pays forestiers.

Pour le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Florent Ntsiba, cet atelier de sensibilisation à la Redd+ vient à point nommé.

« Pour les collaborateurs du chef de l’Etat, cet atelier a constitué une opportunité d’échange et d’enrichissement dont les bénéfices se traduiront par, entre autres, une assistance plus efficace au président de la République, un traitement plus élaboré des dossiers se rapportant à la lutte contre les changements climatiques et les mécanismes de financement y afférents », a-t-il conclu.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Florent Ntsiba (au centre) clôturant les travaux de l’atelier sur la Redd+ (photo Adiac) 2-Une vue des conseillers du chef de l’État et hauts commissaires à la présidence, le 1er février, lors de l'atelier (photo Adiac)

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