Centrafrique : le HCR a un nouveau représentant

Mardi 8 Août 2017 - 17:30

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Buti Kale est le nouveau représentant du HCR arrivé à Bangui, en remplacement de Kouassi Lazare Etien. Dans sa déclaration, il vient travailler avec le gouvernement pour qu’ensemble trouver une solution aux problèmes des réfugiés et déplacés.

Buti Kale prend fonction dans un contexte où le pays accueille plus de 8.700 réfugiés et demandeurs d’asile et en son sein plus de 534.000 déplacés internes, alors que les violences se poursuivent dans plusieurs villes du pays, rendant ainsi difficile le travail des acteurs humanitaires et l’augmentation des besoins charitables.

M. Kale arrive des Etats-Unis où il a passé plus de sept ans en tant que représentant régional adjoint à Washington, conseiller principal chargé des politiques au bureau du HCR à New York, et conseiller principal chargé des programmes et de la communication au sein du bureau d’appui à la consolidation de la paix des Nations unies près le secrétaire général de l'ONU.

Avant d’être affecté en Centrafrique, Buti Kale a travaillé dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Doté d’ une expérience riche de 24 ans en tant que haut fonctionnaire du HCR, Buti Kale a servi en Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Tanzanie et au Burundi. Cette expérience lui a permis, entre autres, d’acquérir une parfaite maîtrise des questions variées et complexes de protection et d’assistance aux réfugiés, déplacés internes et autres catégories de personnes relevant du mandat du HCR.

Le nouveau représentant a confié qu’il va travailler pour soulager les réfugiés et déplacés. « Je suis venu en Centrafrique pour travailler main dans la main avec les autorités centrafricaines, les agences "sœurs" des Nations unies, les ONG ainsi que d’autres acteurs afin de rechercher ensemble, des réponses appropriées aux problèmes des réfugiés et déplacés internes en Centrafrique », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Agé de 56 ans, ce haut fonctionnaire onusien est titulaire d’un doctorat en droit international public, se spécialisant en résolution des conflits. Son arrivée en Centrafrique coïncide avec la faible mobilisation des ressources pour financer le plan d’urgence humanitaire dans un contexte d’une montée de violences dans certaines préfectures, notamment le Mbomou, le Haut Mbomou, la Basse-Kotto, l’Ouham Pende et la Nana Gribizi.

RJDH

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