Centrafrique : Ferdinand Alexandre Nguendet appelle à la refondation de l'arméeMercredi 18 Novembre 2015 - 12:21 Dans le but de renforcer la lutte contre l‘insécurité qui sévit dans le pays, le président du Conseil National de la Transition (CNT) en République centrafricaine, Ferdinand Alexandre Nguendet a appelé, le 17 novembre, les autorités centrafricaines à la refondation de l’armée.
En effet, le président du CNT propose que soit créé, en urgence, un état-major des Forces armées intégrées dans le pays. Sa mission principale sera celle de combattre la recrudescence des actes d’insécurité que vit le pays depuis plusieurs mois. Cet état-major intégré devrait être composé de quatre officiers supérieurs issus de différentes générations et représentant toutes les communautés.« Il faut recruter dans chaque sous-préfecture de la République cent jeunes pour les former, en vue de constituer l’armée centrafricaine. Le pays étant constitué de soixante et dix-sept sous-préfectures, cette nouvelle armée centrafricaine sera formée donc de soixante dix sept mille soldats », a déclaré, le président du CNT. Tout en insistant que, ce nombre important de soldats à la lourde tâche d’être engagé à défendre les frontières du pays et à sécuriser les villes. Car, après leur recrutement les concernés devront être rapidement armés et redéployés dans les villes centrafricaines. Ceci, dans une seule ambition, notamment celle d’éviter que le pays puisse vivre une guerre civile sans précédent. Reconnaissant les difficultés qu’il faudrait faire face durant cette opération, le président du CNT a signifié que la refondation de l’armée est un travail difficile délicat, car il faut tenir aussi compte de l’équilibre ethnique et régional. Pour ce faire, il faudrait mettre également en place un programme de démobilisation, désarmement et de réinsertion. « Il y a deux semaines, le Conseil National de Transition avait lancé un ultimatum au gouvernement pour réhabiliter les forces armées centrafricaines afin qu’elles appuient les forces internationales pour favoriser le retour à la paix. Aussitôt, le gouvernement avait réagi en qualifiant cet ultimatum d'irresponsable et le Président du CNT de démagogue », a déploré, Ferdinand Alexandre Nguendet. Rock Ngassakys Notification:Non |