Cancers en Afrique : adoption de nouveaux procédés de rechercheMercredi 17 Février 2016 - 18:30 Le Réseau africain des registres du cancer a tenu, le 17 février à Brazzaville, son assemblée générale annuelle qui a actualisé et élargi ses méthodologies de recherche sur le cancer.
« Le premier critère est que, ce registre devrait porter sur la population, c’est-à-dire, il ne doit pas uniquement rassembler les informations hospitalières mais aussi celles des établissements des districts de santé, des centres de santé, de grands hôpitaux, des tradi-praticiens, de structures privées et publiques », a indiqué le Professeur Charles Gombé Mbalawa, cancérologue au Chu de Brazzaville. En Afrique, il y a une trentaine de pays qui ont des registres de cancers. Les délégués des registres de ces pays sont rassemblés autour du Réseau africain des registres du cancer. Au cours de ces travaux de l’assemblée générale, les membres de ce réseau africain ont aussi reprécisé plusieurs critères d’adhésions à leur organisation. Les délégués des pays qui ont pris part à ces assises vont également formuler, selon la situation du cancer dans leurs Etats respectifs, des recommandations afin de les présenter à leurs autorités. Cette rencontre scientifique a été très émouvante. C’est ainsi que le coordonnateur du Réseau africain des registres du cancer, M. Parkin, a souhaité rallonger ces assises autrement en indiquant : « Nous sommes disposés à faciliter le contact entre vous. Nous allons échanger des contacts et continuer à discuter pendant les douze mois prochains ». Emu par cette initiative, le point focal du cancer à l’OMS Afrique, Jean Marie Dangou, a appuyé l’idée en ces termes : « Le plus important est de partager les expériences et surtout de les utiliser pour inciter à la prise de décision ou la mise en œuvre des réformes des politiques de cancer ». Par ailleurs, rappelons que du 08 au 17 février le cancer a été largement évoqué lors de la formation à l’enregistrement. Les points focaux des rencontres du 08 au 12 février 2016 ont porté par exemple sur l’échange d'expériences des pays sur la collecte, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données relatives à la maladie du cancer. Et, du 13 au 15 février, les représentants des registres de cancers ont travaillé sur la gestion de la douleur et des soins palliatifs en cancérologie. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Échange directe entre membre du Réseau Africain des Registres du Cancer au siège de l'OMS Afrique à Brazzaville (adiac) Notification:Non |