Soudan du Sud : la crainte d'une guerre civile
Suite aux affrontements dimanche dernier entre les hommes de Reik Machar et ceux du président Salva Kiir, plusieurs foyers de tension ont éclaté dans le pays. Des heurts entre communautés et ethnies opposées qui font craindre une guerre civile.
Centrafrique : des éléments tchadiens pointés du doigt par les anti-balaka
Plusieurs personnes accusent les Tchadiens d'être proches des ex-Séléka, les anciens rebelles qui continueraient à commettre des exactions malgré le cantonnement. Faux, répond le porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy-Simplice Kodégué. Après quelques jours d'accalmie, la violence a repris jeudi soir et vendredi à Bangui. Jeudi soir, la Croix-Rouge a ramassé une trentaine de cadavres et transporté une quarantaine de blessés vers les centres de santé. Parmi les victimes de ces derniers jours, un soldat tchadien de la Misca, selon la présidence centrafricaine.
Madagascar : l'heure est au décompte des voix
Le vote est terminé sur la Grande Île. Près de 8 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour se choisir un président et élire les députés. Ces élections de sortie de crise sont capitales pour l’avenir de Madagascar. À Antananarivo, l’heure est au décompte des voix.
États-Unis : Obama reconnaît que 2013 n’a pas été une bonne année pour lui
« Cette année a-t-elle été la pire de votre présidence ? » Avec cette question d’une journaliste d’Associated Press, le ton de la conférence présidentielle était donné. Pendant une heure, le président Obama – tout en reconnaissant que 2013 n’avait pas été sa meilleure année – s’est efforcé d'en souligner le positif. C’est désormais une tradition pour Barack Obama : avant de partir pour Hawaii où il passe généralement les fêtes de Noël et du Nouvel An, il donne une conférence de presse qui lui permet de dresser le bilan de ce qu’il a accompli au cours des douze derniers mois. Cette année 2013 toutefois, l’exercice a été périlleux pour le président américain.
Cameroun : Michel-Thierry Atangana porte plainte contre trois ministres pour détention arbitraire
Emprisonné depuis 1997 au Cameroun, le Franco-Camerounais Michel-Thierry Atangana a déposé plainte à Paris contre trois ministres du gouvernement de Paul Biya pour détention arbitraire. Déposée jeudi, cette plainte vise le ministre de la Défense, Edgar-Alain Mébé-Ngo'o, et deux de ses prédécesseurs, Amadou Ali, désormais ministre des Relations avec le Parlement, et Laurent Esso, ministre de la Justice. Elle intervient deux jours après la confirmation par la Cour suprême du Cameroun de la condamnation à vingt ans de prison de Michel-Thierry Atangana et d'un ancien proche du président Paul Biya, Titus Edzoa. Dominique Sopo est à la tête du comité de soutien à Michel-Thierry Atangana.