BrèvesMardi 6 Février 2018 - 16:21 Burkina Faso Le gouvernement burkinabè a annoncé « l'interdiction provisoire de poisson tilapia infecté par le virus de lac du tilapia », en provenance de « la Colombie, de l'Equateur, de l'Égypte, d'Israël et de la Thaïlande ». La liste de nouveaux pays concernés par cette infection sera périodiquement établie par le ministère des Ressources animales et halieutiques. L'arrêté interministériel souligne que « le marché national n'est pas visé et la consommation des produits présents, officiellement, n'est pas interdite ». Les titres d'importation des autres produits halieutiques et de leurs dérivés ne peuvent être que sur une autorisation de l'autorité vétérinaire nationale. Niger Niamey accueillera, le 7 février, la 18e conférence des chefs d'Etat du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). La rencontre est axée essentiellement sur la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles. Le Sahel est l'une des régions les plus vulnérables du monde face au changement et à la vulnérabilité climatiques. Son économie est caractérisée par une agriculture dépendante à 97% de la pluviométrie contribuant ainsi à plus de 25% de son produit intérieur brut. Le CILSS a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel, dans les années 1970. Son objectif est de s'investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel. Cameroun La Banque mondiale va allouer un prêt de trois cents millions de dollars américains au titre de fonds de garantie pour permettre la réalisation du projet de construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, près de Yaoundé. D'un coût d'investissement estimé à sept cent dix-huit milliards de francs CFA, le projet de barrage, prévu sur le fleuve Sanaga, vise à doter le Cameroun de son plus grand barrage de production de l'électricité à l'horizon 2021. Avec une centrale électrique dotée de sept groupes de soixante mégawatts pour un total de quatre cent vingt mégawatts de puissance installée et d’une ligne d’évacuation, le projet va permettre d'augmenter la génération de l'électricité de 30% dans le pays. L'ouvrage a l'avantage d'offrir un coût de production « bas », à raison de cinq centimes de dollar par kilowattheure, au lieu de quatorze centimes de dollar payés pour ceux en exploitation en ce moment. Gabon Un appel à la grève des taxis – une première depuis de nombreuses années - lancé au Gabon contre la hausse du prix du carburant et les « tracasseries de la police » qui « rackette » les chauffeurs de taxis a été moyennement suivi, lundi, à Libreville. Dans la matinée, la circulation sur deux artères importantes : le bord de mer et la voie express qui contourne le centre ville, a été bloquée. Les quatre syndicats de chauffeurs de taxis – qui se plaignent de la cinquième augmentation des prix en deux ans - ont menacé d'une « grève générale et illimitée mercredi » si « le gouvernement ne répond pas à leurs préoccupations ». Auparavant, ils bénéficiaient d'une subvention aux hydrocarbures qui stabilisait les prix de l'essence. Afrique du Sud La direction du Congrès national africain n'est pas parvenue, lundi, à trancher le sort du président Jacob Zuma et se retrouvera à nouveau ce mercredi pour discuter de son éventuel départ anticipé, à quelques heures d'un discours important qu'il doit prononcer au parlement. Au terme d'un après-midi de tractations, la Commission nationale exécutive (NEC), organe de décision du parti au pouvoir, se retrouverait dans deux jours pour évoquer, entre autres, « la transition » entre le gouvernement actuel et son successeur. Contrairement au comité de travail du parti, la NEC est habilitée à prendre la décision de « rappeler » Jacob Zuma, qui n'est pas élu au suffrage universel direct mais par les députés. Le second mandat de Jacob Zuma, au pouvoir depuis 2009, n'expire qu'en 2019. Mais la pression n'a jamais été aussi forte, tant dans l'opposition que dans son propre parti, pour qu'il l'abrège au plus vite. Josiane Mambou Loukoula Notification:Non |