BrèvesSamedi 16 Septembre 2017 - 15:17 Kenya Un audit du système électronique utilisé pour compter les votes, lors du scrutin présidentiel kényan invalidé, a prouvé qu'aucune donnée n'a été manipulée ou piratée. La Cour suprême du Kenya, saisie par l'opposition, avait contre toute attente ordonné la tenue d'une nouvelle élection présidentielle, estimant que des « illégalités et irrégularités (avaient) affecté l'intégrité » du scrutin. L'opposition, elle, avait affirmé que le système de transmission des résultats avait été piraté, et que ceux émanant des bureaux de vote avaient été modifiés électroniquement en faveur de Uhuru Kenyatta. Ce qu’avait contesté l’entreprise française OT Morpho, qui avait fourni à la Commission électorale kényane le système de transmission des résultats. Niger Au moins 54 personnes sont mortes au Niger après des inondations provoquées par les pluies torrentielles qui s'abattent depuis juin sur ce pays désertique. Ce nouveau bilan précise que les intempéries ont affecté plus de 195.000 personnes dans 27.617 ménages dans le pays. 11.311 maisons ont été détruites, 16.048 têtes de bétail ont péri et 12.505 hectares de cultures ont été engloutis par les eaux. Un précédent bilan onusien publié le 14 septembre, faisait état de 50 morts et 117.644 sinistrés, principalement à Niamey, la capitale, et dans les régions de Dosso (sud), Tillabéri (ouest), Maradi et Zinder (centre-sud). Nigéria La Civilian Joint Task Force (CJTF), la milice qui lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram aux côtés de l'armée dans le nord-est du Nigeria, s'est engagée à ne plus recruter ni utiliser d'enfants. Selon le rapport annuel de l'ONU sur les enfants et les conflits armés, publié en mai, 228 enfants, dont certains de moins de neuf ans, travaillaient pour la CJTF. Ils fournissaient notamment des renseignements ou assistaient les miliciens dans les patrouilles nocturnes ou aux points de contrôle. La milice a promis de ne plus recruter ni utiliser d'enfants, mais aussi de libérer tout mineur travaillant actuellement sous ses ordres. Depuis 2014, un total de 125 enfants ont été utilisés comme kamikazes. Selon l'ONU, au moins 3.900 enfants ont été tués et 7.300 autres blessés dans le nord-est du Nigeria entre janvier 2013 et décembre 2016. RCA L'ONG Aids Free World a accusé, dans un nouveau rapport, la Minusca de violences sexuelles. Ce rapport présente la compilation de 14 cas d’allégations d’abus sexuels commis par les Casques bleus de neuf contingents différents. Ils démontrent, selon l'ONG, la mauvaise volonté de l'ONU à voir aboutir ces enquêtes. La Minusca a réagi le 15 septembre. Elle promet d'examiner ce rapport et pointe aussi le rôle des pays contributeurs dans la qualité des enquêtes. Sur le plan légal, les Casques bleus dépendent de la justice de leur pays, et en cas d'accusations, l'ONU se charge des premières vérifications avant d'éventuellement renvoyer les dossiers aux autorités compétentes pour de plus amples investigations. Josiane Mambou Loukoula et AFP Notification:Non |