BrèvesJeudi 25 Mai 2017 - 14:51 Cameroun Paul Biya a publié le rapport d'enquête de l'accident ferroviaire d'Eseka en octobre 2016. La société Camrail est déclarée principale coupable du déraillement. Le rapport met en cause la vitesse excessive de 96km/h au lieu de 40km/h. En cause aussi, la défaillance du système de freinage, la surcharge des voyageurs et la rallonge des rames. La commission d'enquête a établi la responsabilité à titre principal du transporteur dans le déraillement du train intercity 152. L’accident s’était produit près de la gare d'Eseka, faisant officiellement 79 morts. La présidence de la République du Cameroun a annoncé d'éventuelles poursuites judiciaires et le déblocage d'une somme de 1 milliard de francs CFA, une assistance complémentaire du gouvernement camerounais aux victimes et ayants-droit. RDC 63 familles hutu ont été empêchées de quitter Goma pour l’Ituri. La police a déguerpi par force les 63 familles, hommes, femmes avec des enfants, tous de l’ethnie Hutu, qui ont campé pendant trois jours devant le bureau du gouverneur. Depuis l’année passée, l’assemblée provinciale avait suspendu, par mesure de sécurité, le mouvement de ces personnes vers la région de Beni. La mesure visait à éviter que les Hutu soient confondus avec les combattants de la rébellion des ADF. Le gouverneur du Nord-Kivu vient de décider l’identification de cette masse de personnes avant tout mouvement. Ces personnes demandent l’annulation de la mesure de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu. Centrafrique Le principal procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a lancé un appel à la fin immédiate du « bain de sang » en Centrafrique, en avertissant que les crimes de guerre seraient punis. Cet appel a été lancé au moment où les attaques se multiplient dans ce pays contre les civils et les Casques bleus. « Ces crimes présumés sont peut-être de la compétence de la cour pénale internationale et doivent cesser immédiatement », a écrit Fatou Bensouda dans un communiqué. Une récente offensive visant des Casques bleus en Centrafrique a été menée par un groupe qui a utilisé des armes lourdes, artillerie inhabituelle dans les combats qui ravagent ce pays d'Afrique centrale. Les violences n'ont jamais cessé dans le centre-est du pays depuis le retrait de la force française Sangaris fin octobre 2016. Burundi L'Union européenne (UE) a débloqué les arriérés des soldats burundais engagés dans l'Amisom. Il s'agit de quelque 23 millions d'euros, une somme qui couvre les salaires de la période qui va du 15 mars au 30 septembre 2016. La somme a été remise comme convenu à l'Union africaine, qui l'a renvoyée à son tour dans une banque privée du Burundi, la Bancobu, il y a environ une semaine. L'UE rappelle que désormais le gouvernement n'a plus le droit de prélever 20% sur chaque salaire de soldat burundais de l'Amisom comme il le faisait avant les sanctions. L'organisation a pris depuis le 15 mars 2016 des sanctions financières contre le Burundi. L'UE avait donc décidé de suspendre dès cette date le paiement des salaires de quelque 5 500 soldats burundais engagés au sein de l'Amisom tant que cet argent passait par la banque centrale du Burundi. Josiane Mambou Loukoula et AFP Notification:Non |