Bassin Congo-Oubangui-Sangha : les conditions de transport sont désastreuses dans la sous-régionJeudi 4 Mai 2017 - 18:02 En matière de transport fluvial, il n’existe pas encore de réglementation à proprement parler. Pourtant la gravité des problèmes est telle que les solutions nécessitent beaucoup plus que de simples mesures techniques isolées. Une stratégie d’ensemble est donc indispensable. Plusieurs actions ont été menées dans le cadre des missions de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) avec l’appui de la coopération allemande : élaboration et mise en œuvre du Plan d’action stratégique pour la promotion de la navigation ; publication de l’annuaire des ports ; élaboration du registre de la flotte, du registre des ports, de la carte des voies navigables du bassin du Congo ; vulgarisation du Code de la navigation CEMAC/RDC ; lutte contre les barrières non physiques (tracasseries administratives et policières) ; rénovation et démarrage du Centre régional de formation en navigation intérieure de la CICOS, etc. La flotte opérationnelle est estimée à plus de 10.000 unités dans le bassin du Congo. Elle se compose de pousseurs, barges (cargos hydrocarbures, passagers, bétaillères, etc.), bacs, baleinières, menues embarcations, dragues, baliseurs et vedettes. Les voies navigables sont très importantes dans le bassin du Congo. Elles représentent plus de 20.000 km de réseau, dont environ 2 000 km constituent le réseau de base de la CICOS. Les cinq Etats membres de la CICOS sont la République du Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République Démocratique du Congo, et enfin le Gabon. Guillaume Ondzé Notification:Non |