BAD : report possible du 50ème anniversaire à cause d’Ébola

Jeudi 18 Septembre 2014 - 19:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

La maladie qui sévit une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest ne cesse de causer des dégâts. La Banque africaine de développement (BAD) vient d’annoncer le report des festivités marquant son cinquantenaire à cause de la progression de cette maladie dans quatre États membres.

Prévu pour le 4 novembre à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, le 50e anniversaire de la Banque africaine de développement (BAD) pourrait être reporté. « La cause de ce report serait l'épidémie d'Ébola et la suppression de vols vers certaines capitales africaines », peut-on lire sur le site Internet de BAD. La même source ajoute que les dirigeants de la Banque et les autorités ivoiriennes discutent d'une nouvelle date pour la tenue de cet événement. Le 50ème anniversaire devait marquer le retour de la Banque africaine de développement à son siège statutaire à Abidjan, après une délocalisation de onze ans à Tunis, en Tunisie. Malheureusement, l’épidémie d'Ébola et la suppression de certains vols vers des capitales africaines obligent l’institution bancaire africaine à décaler son événement de quelques semaines.

La Banque africaine de développement a été créée en 1964. Elle a pour mission de promouvoir une croissance économique et une réduction de la pauvreté en Afrique. L’institution bancaire africaine compte aujourd’hui 53 pays africains membres régionaux et 25 pays non africains. Le Rwandais Donald Kaberuka est le septième président de la BAD. L'institution a été délocalisée entre 2003 et 2014 à Tunis, en raison des troubles en Côte d'Ivoire.

Depuis l’annonce de la suppression de certains vols vers les capitales africaines où sévissent le virus Ébola, de nombreuses voix se sont élevées pour fustiger ces interdictions de voyages et de nombreuses autres restrictions. Dans une récente étude, la Banque mondiale s’est alarmée au sujet des conséquences économiques catastrophiques que pourrait avoir une réaction de panique alimentée par la peur de la contagion de l’épidémie.

Tiras Andang