Baccalauréat général 2017 : des améliorations remarquables dans l’organisationMercredi 31 Mai 2017 - 19:24 Les épreuves écrites du baccalauréat général session de mai 2017 ont été lancées ce 31 mai au Lycée Victor Augagneur dans l’arrondissement 2 Mvou-Mvou par le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka dans un climat apaisé Au total 22 199 candidats, dont 15 615 officiels et 6 584 candidats libres, repartis en 51 centres ont planché ce matin sur les mathématiques. Contrairement aux années précédentes où des candidats au baccalauréat défilaient dans tous les centres le même jour de l’examen dans la recherche de leur nom sur les listes définitives et des centres d’examen, la session de mai 2017 a connu des améliorations remarquables dans son organisation. « Il y a eu beaucoup d’amélioration parce qu' un mois avant, tous les enfants connaissaient déjà leur centre d’examen, cela nous réjouit. Au centre Victor Augagneur par exemple, nous n’avions eu aucune plainte ce matin, tous les enfants sont dans leur salle », a martelé le chef de centre adjoint de LVA 4, Gildas Niakissa. Les listes étant affichées 4 semaines avant le déroulement des épreuves, les candidats se sont présentés à temps dans leur centre d’examen sans grincement de dent et ce, dans la satisfaction des organisateurs, s'est rejoui le directeur départemental de l'enseignement primaire, secondaire et de l'alphabétisation, Jean Baptiste Sitou. Prenant la parole, Marie Geneviève Maloumbi, directrice générale de l’Alphabétisation s’est aussi félicitée de l’organisation : « Nous sommes contents parce que les enfants se sont présentés avant 7heures dans leur centre d’examen. Nous demandons au président de jury d’être vigilant et que les enfants travaillent dans la quiétude sans intimidation », a-t-elle dit. Ce climat apaisé a, ainsi, permis au préfet de Pointe-Noire accompagné des représentants du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation et ceux de la commission de lutte contre la fraude au milieu scolaire de lancer les épreuves à 10heures. « Ne vous paniquez pas. Considérez les épreuves comme des exercices que vous aviez faits en classe pendant l’année scolaire. Ces épreuves ne sortent pas d’ailleurs, ce sont juste les révisions de vos cours», a indiqué, Alexandre Honoré Paka aux candidats. «Notre souhait est que l’examen se déroule normalement. Les surveillants ne sont pas là pour aider qui que ce soit. La force publique est là pour sécuriser. Victor Augagneur regroupe en lui seul 4 centres, nous osons croire que tout se passe correctement », a-t-il ajouté avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats. S’expliquant sur les cas de fraude pendant l’examen, le chef de mission de la cellule de lutte contre la fraude en milieu scolaire dans le département de Pointe-Noire , Marie Françoise Tombet a souligné qu' :« on peut avoir ce qu’il faut pour écrire, on peut étudier mais à un moment donné quelqu’un peut venir vous déranger, en vous glissant un bout de papier, c’est à ce moment qu’on parle de fraude. On peut partir de chez soi sans l’idée de tricher mais surplace on peut être tenté de tricher... En cas de fraude, la force de l’ordre, les surveillants, le chef de centre, le chef de la sécurité et même le chef du département se mettront ensemble pour prendre la décision », a-t-elle indiqué avec insistance. Charlem Léa Legnoki Légendes et crédits photo :1- Alexandre Honoré Paka, pendant le lancement des épreuves "adiac"
2- Marie Geneviève Maloumbi, sur le respect des consignes du ministre"adiac" Notification:Non |