Ateliers de français : lancement de la 3e édition au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-LoutardLundi 3 Juillet 2017 - 17:33 Les élèves des classes de CM1 et CM2 de la ville océane participent, depuis le 3 juillet, aux ateliers de perfectionnement des acquis de base en langue française organisés par le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, en partenariat avec la Société Chevron Overseas Congo Limited, en présence des autorités de la ville, des responsables de l’enseignement et des invités. Depuis trois ans, les ateliers de français qui ont lieu pendant les grandes vacances permettent d’occuper les enfants. Ils constituent aussi un moyen pour eux d’acquérir les outils nécessaires pour une bonne pratique de la langue française, à savoir la compréhension écrite, la compréhension orale, l’acquisition écrite et l’expression orale. Une initiative encouragée par Marcel Poaty, président de l’association Pointe-Noire dynamique culturelle qui a loué l’engagement et l’appui de Chevron Overseas Congo Limited sans oublier la disponibilité des enseignants qui ne ménagent aucun effort pour transmettre leur savoir aux enfants. « Elaborés selon l’approche de la pédagogie des centres d’intérêt, les programmes en vigueur à chaque atelier sont exécutés à travers la mise en œuvre des méthodes actives dites concrètes et participatives, basées sur la responsabilité de l’apprenant reconnu comme artisan de son apprentissage. S’agissant de nos activités pédagogiques, celles-ci sont centrées surtout sur l’orthographe, la grammaire, la conjugaison, le vocabulaire, la lecture, l’écriture et l’expression écrite. Pour cette troisième édition, nous allons nous appesantir également sur les programmes relatifs au développement durable qui porte sur la protection et la préservation de l’environnement d’une part et sur l’éducation civique, l’éducation morale et pour la paix qui cultive le « vivre ensemble » d’autre part », a dit Gilbert Oko, un des encadreurs de l’atelier. Et d’ajouter : « Les stratégies d’enseignement généralement utilisées sont celles qui relèvent de la dynamique de groupe alternant avec le travail individuel et le tutorat afin d’atteindre les objectifs poursuivis, à savoir remédier les insuffisances linguistiques souvent manifestes auprès des apprenants inscrits, renforcer les acquis de base assez souvent peu assimilés et enfin consolider les compétences déjà installées et celles en cours d’assimilation ». En accompagnant cette louable initiative, Chevron veut pallier les difficultés d’apprentissage de la langue française observée dans la jeune population estudiantine de la ville. «Vous conviendrez que ces lacunes dans les compétences de base de maîtrise de cette langue, qui est la langue officielle de notre pays, seront un obstacle réel dans leurs capacités d’apprentissage tout au long de leur cursus scolaire, universitaire et deviendront un sérieux handicap lorsque ces enfants, devenus adultes, se retrouveront sur le marché du travail. Il était donc primordial pour Chevron et ses partenaires de réfléchir aux moyens de s’attaquer à cette problématique, d’où notre engagement depuis plusieurs années aux côtés de la direction départementale de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation et du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard pour la mise en œuvre de ce programme qui se déroule pendant trois mois », a renchéri dit Katia Mounthault, directrice des relations publiques et institutionnelles à Chevron. Afin de garantir la réussite des ateliers, l’assiduité des enfants qui participent au programme, le relais des parents dans le suivi scolaire de leurs enfants et l’amélioration des acquis de l’approche pédagogique de ce programme, qui intègre le côté ludique aux méthodes d’apprentissage des élèves afin de dépasser le niveau des résultats de l’an dernier, sont plus qu’impératifs, a-t-elle poursuivi. Deux cents enfants prennent part à ces ateliers jusqu’au 30 septembre. Tous les élèves recevront un kit scolaire (cahiers, livres, stylos, etc.) à la fin de la formation sauf ceux qui vont totaliser cinq absences ou plus, a dit Alain-Rock Ngoma, directeur du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard avant de rassurer les parents que tout le kit de formation (stylos, crayons, cahiers, etc.) est à la charge des organisateurs. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Les enfants au lancement des ateliers de français
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