Assistance : le projet Lisungi-système des filets sociaux s’étend à Loandjili

Après la phase pilote du projet lancée dans certaines localités du pays, l’arrondissement 4 Loandjili a été choisi pour abriter la première zone d’extension dudit projet dans quatre nouvelles localités, à savoir Mfilou, Madibou, Djiri pour Brazzaville. Une phase d’extension qui a bénéficié de l’appui financier de l’Agence française de développement (AFD). 2717 ménages seront enregistrés dans le registre social unifié et 476 personnes âgées pour le compte de Loandjili dont 1087 ménages et 170 personnes âgées bénéficieront des transferts monétaires.

Alfred Constant Kiakouama, coordonnateur du projet a dit en rappelant le contexte et le but principal du projet : « Le programme Lisungi qui fait partie du Plan national d’action sociale (PNAS) vise à mettre en place les piliers essentiels d’un programme national de filets sociaux et un programme pilote de transferts monétaires pour améliorer l’accès aux services de santé et d’éducation des enfants des ménages les plus pauvres dans les départements participants. Les potentiels bénéficiaires du projet seront identifiés par un comité local et seront enregistrés dans le système d’information qui alimentera le registre social du système de filets sociaux. Ensuite, les administrateurs du programme évalueront les caractéristiques socio-économiques des ménages enregistrés pour préparer la liste des bénéficiaires des transferts monétaires ». 

Exhortant les acteurs conncernés à s’impliquer avec abnégation à la réussite du projet, la ministre  Antoinette Dinga Dzondo a renchéri : « La mise en œuvre de ce projet très novateur ne peut être rendue possible que grâce à l’implication des communautés ici représentées par les chefs des quartiers et la société civile. Je profite donc de cette occasion pour vous inviter, chefs de quartier, membres de la société civile et agents sociaux, à vous mobiliser par le biais des comités communautaires de ciblage qui seront mis en place sous l’encadrement de l’Institut national de la statistique (INS) et sous la vigilance des autorités de l’arrondissement pour signaler ceux qui autour de vous vivent dans la précarité ».  Et la ministre d’ajouter : « Je dois attirer l’attention des uns et des autres sur le fait que la complaisance dans le ciblage des bénéficiaires ne nous permettra pas d’atteindre l’objectif qui est celui de la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité. C’est pourquoi les acteurs impliqués dans le ciblage doivent faire preuve du sens du devoir dans l’accomplissement de la tâche qui leur incombe ». Pour conclure, Antoinette Dinga Dzondo a déclaré : «Du bon ciblage dépendra la réussite de notre projet ».