Aide au développement : la Coface présente les quinze pays africains à fort potentiel dans la consommation privée

Samedi 7 Avril 2018 - 14:15

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Selon un rapport de l’assurance-crédit Coface, l'Afrique subsaharienne présente plusieurs opportunités à saisir pour les entreprises à l'horizon 2025.

Intitulé « Afrique subsaharienne : touchée mais pas coulée », le rapport précise que les dépenses des ménages africains représentent en moyenne les 2/3 du produit intérieur brut (PIB). La Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) a identifié quinze pays réunissant les conditions nécessaires à une progression de la consommation privée à l’horizon 2025. Les critères sur lesquels s’appuie Coface se regroupent en deux catégories : démographiques et économiques.

Le document cite le Gabon, le Botswana, la Namibie, l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Ethiopie, la Côte d'Ivoire, le Mozambique, la Tanzanie, le Sénégal, la République démocratique du Congo, le Ghana, le Kenya, le Rwanda et l'Angola. Ces pays totalisent un score combiné démographique / économique supérieur ou égal à 40/100.

La démographie permet d'apprécier le potentiel d'un marché par sa taille. La population urbaine d'Afrique subsaharienne dépasserait les 50 % de la population totale en 2025, grâce à des revenus par habitant plus élevés et des infrastructures propices à la consommation. Les critères économiques représentent la capacité de consommation des ménages (consommation finale des ménages par habitant, croissance annuelle moyenne du PIB du pays sur la période 2015-2025, niveau du PIB/ habitant prévu à l'horizon 2025).

Ces pays présentent un intérêt économique majeur particulièrement pour les plus peuplés, comme le Nigeria avec 182 millions d'habitants. Les Nations unies prévoient 1,2 milliard d'habitants en 2025 pour l'Afrique subsaharienne. La Coface a, par ailleurs, identifié deux secteurs qui présentent des potentiels de croissance particulièrement attractifs d'ici à 2025. Il s’agit de la distribution et les technologies de l'information et de la communication.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noël Ndong

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