Afrique : les ministres de l’Amcost adoptent les documents portant sur la Stisa 2014Samedi 19 Avril 2014 - 17:45 La Stratégie africaine pour la science et la technologie (Stisa 2014) et les statuts de création des institutions panafricaines de science, de technologie et d'innovation ont été approuvés, le 18 avril, à l'issue des travaux de la 5e conférence des ministres en charge de la Science et de la Technologie clôturés par le ministre de la Recherche scientifique, Bruno Jean Richard Itoua. Ces documents seront soumis au sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Ils permettront de poser les fondements de la gouvernance de la science, la technologie et de l’innovation en Afrique. Les statuts de création portent notamment sur le Conseil africain de la recherche scientifique et de l’innovation, l’Observatoire africain de la science, la technologie et de l’innovation et l’Organisation panafricaine de la propriété intellectuelle (Opapi). La Stisa est élaborée dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Union africaine en vue de contribuer à sa vision en une période de dix ans. Elle vise à éradiquer la faim et garantir la sécurité alimentaire, la santé et la lutte contre les maladies et développer des propriétés physiques et intellectuelles. Abordant la question de l’Opapi, il a été souligné que la propriété intellectuelle n’est prise en charge par aucun secteur spécifique au niveau national ni par des ministères spécifiques. Au cours des travaux, les ministres de la Science et de la Technologie ont convenu de la prochaine réunion d’Amcost à Khartoum au Soudan. La rencontre consistera à préparer l’intégration de la commission technique spécialisée en remplacement de l’Amcost. Ils ont, en outre, félicité l’initiative du Congo pour l’organisation d’ici à 2015 d’un salon international consacré à l’innovation et à l’invention en Afrique. Ce salon à l’initiative du Congo sera sous l’égide de l’UA. Rappelons qu’à l’ouverture des travaux de la session extraordinaire de l’Amcost, plusieurs allocutions ont ponctué cette cérémonie, notamment les discours prononcés par la directrice en charge de la politique scientifique et du renforcement des capacités de l’Unesco, Lidia Brito, le commissaire aux ressources humaine à la science et à la technologie de l’UA, Martial de Paul Ikounga. Lidia Brito a félicité le Congo qui s’est montré intéressé pour la réalisation de la science, la technologie et l’innovation qui sont, d'après elle, le moteur de développement. Elles permettent de surmonter les défis comme l’équité, l’environnement, le changement climatique, le chômage des jeunes et la pauvreté. « L’Unesco travail pour l’intégration sous régionale. Elle a besoin des alliances pour créer des stratégies, élaborer un cadre de coopération dans le domaine des sciences en vue de contribuer au développement du continent», a-t-elle indiqué. Au terme de ses propos, elle a annoncé qu’elle a été très contente de venir au Congo. Elle est à la fin de son mandat en Afrique et poursuit sa mission en Amérique Latine et les Caraïbes. Elle a promis rapprocher ces deux continents pour la promotion de la science, la technologie et l’innovation. Martial de Paul Ikounga a souhaité la bienvenue au ministre de l’Amcost et il a présenté la vision de l’UA. Il a expliqué que l’assemblée générale de la conférence des ministres 2014 envisage les actions futures. Elle vient également pour résoudre des lacunes. Il a, par ailleurs, invité les ministres à l’apport historique en dotant l’Afrique d’une organisation d’innovation capable d’apporter des solutions. La réunion de l’Amcost a figuré parmi les activités organisées du 14 au 18 avril à Brazzaville dans le cadre de la semaine de la science, la technologie et de l’innovation à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Les ministres de la Science et de la Technologie chantant l'hymne de l'UA |