Afrique du Sud : l’opposition accentue la pression sur Jacob Zuma08-02-2018 17:45 Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, a exigé le 8 février, de ramener le vote d’une motion de défiance contre l’actuel président sud-africain au 13 février, au lieu du 22 comme prévu, pour sortir « au plus vite de l’impasse » créée par son refus de démissionner, malgré les injonctions du Congrès national africain (ANC). « L’Afrique du Sud ne peut pas continuer à rester dans l’incertitude » pendant que les deux hommes clés de la crise « continuent à se battre sur les termes du départ de Jacob Zuma », a souligné l’opposition. Elle faisait allusion au fait que le chef de l’Etat et le nouveau président de l'ANC, Cyril Ramaphosa, ont engagé, le 6 février, des pourparlers jugés « fructueux » pour la transition politique au sein du parti au pouvoir. Pour l’opposition, si l’ANC revient sur ses injonctions concernant le départ de Jacob Zuma, elle compte maintenant sur la présidente de l’Assemblée, Baleka Mbete, qui peut décider ou non d’accepter sa requête. Le chef de l’Etat sud-africain a déjà survécu à huit motions de défiance depuis son arrivée au pouvoir en 2009. Outre l’opposition, d’autres voix s’élèvent contre un éventuel accord, au terme des discussions en cours entre le nouveau président de l’ANC et Jacob Zuma. Pour l’heure, les tractations se poursuivent directement entre le président et son probable successeur. Cyril Ramaphosa « semble être tombé dans les négociations confidentielles avec Jacob Zuma », a dénoncé le groupe Sauvons l’Afrique du Sud, qui rassemble des militants historiques de l’ANC, dont des dirigeants d’entreprise. « La nation est réduite au rôle de spectateur quand il s’agit de déterminer le sort d’un président élu en notre nom par le parlement démocratique », a conclu le groupe.
Nestor N'Gampoula Notification:Non |