Affaires foncières : la famille Tchimboussi Sesse en colère contre l’État

Selon le chef de cette famille, cette partie de terre leur appartient légitimement et légalement. Et cela est connu aussi bien que par les populations que par les autorités publiques de Pointe-Noire et du Kouilou. Antoine Yoba, chef de la famille Tchimboussi Sesse, s’insurge contre certains agissements notamment : la destruction des panneaux de bornage de leur patrimoine. Parmi des sociétés ayant acheté un terrain auprès de cette famille, figure « Maisons sans frontières » dont les réalisations honorent Antoine Yoba qui ne regrette pas d’avoir vendu à une société qui milite pour le développement social. Une zone retenue dans le cadre des « Zones économiques spéciales. »

La famille Tchimboussi Sesse souhaite, si déguerpissement il y a,  qu’il se fasse selon une procédure normale. Il a suggéré l’indemnisation des occupants expropriés et recensés. Il a dit avoir fourni la liste des acquéreurs à la Commission. À propos de la société immobilière, « Maisons sans frontières », Antoine Yoba a précisé qu’elle avait acquis son espace auprès de deux familles, propriétaires terriennes, que sont Tchimboussi et Tchissengedi. Par voie de conséquence, cette société immobilière est dans ses droits parce qu’elle dispose  même d’un morcellement du titre-mère.

« Alors pourquoi lorsqu’il s’agit d’autres acquéreurs qui ont acheté auprès de cette famille, les problèmes naissent », s’est demandé le notaire qui a travaillé sur ce dossier soupçonnant une politique de deux poids deux mesures.

Au nombre des arguments pour démonter la légalité de son statut, la famille Tchimboussi  Sesse a présenté son arbre généalogique qui remonte depuis 1877 avec le chef Mani-Loembé-U’Mboukou, vivant à Soulou jusqu’à la maman d’Antoine Yoba, actuel chef de terre de la famille Tchimboussi Sesse.