Affaire Diomi Ndongala : le parti socialiste français se dit vigilantLundi 22 Juillet 2013 - 18:30 La formation politique dit attendre du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère plutôt que de mesures d’oppression Dans un communiqué du week-end signé par son secrétaire national chargé de l’Europe et de l’international, Jean-Christophe Cambadélis, le Parti socialiste français (PS) a dénoncé un acharnement du pouvoir congolais sur un opposant politique. Cette formation politique, qui a fait allusion au politicien congolais proche d’Étienne Tshisekedi, Eugène Diomi Ndongala, dit rester vigilant sur le sort réservé à cette personnalité qui constitue l’une des figures de proue de l’opposition congolaise. Dans ce document, le PS dit suivre avec attention « les nouvelles vicissitudes judiciaires imposées à l’opposant congolais, soumis à une justice clairement partiale ». Ce parti a également affirmé son inquiétude sur la tentative, par des militaires, de transférer l’opposant vers un lieu de détention inconnu. Le PS a noté que cet opposant congolais, dirigeant du parti Démocratie chrétienne et allié de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa. À l’en croire, en octobre 2012, quelques jours avant le sommet de la Francophonie tenu à Kinshasa, il avait exprimé son soulagement suite à la libération de cet opposant détenu plusieurs mois dans un lieu secret, alors qu’il se dit inquiet de la tournure que prenne cette situation chaque jour. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :L'opposant Eugène Diomi Ndongala / Photo Tiers |