Affaire d'espionnage "Prism" : la RDC figurerait dans le top 10 des pays africains les plus espionnés par l'Amérique

31-08-2013 17:01

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Le continent n'était pas exempté des grandes oreilles développées par le gouvernement américain pour espionner les données échangées sur Internet et les réseaux sociaux. La République démocratique du Congo (RDC) serait le neuvième pays africain le plus espionné par les États-Unis d'après le site HumanIPO.

Début juin, un jeune américain âgé de 29 ans, Edward Snowden, employé par une société de sous-traitance de l’agence nationale de sécurité américaine  (NSA), révélait au monde un vaste programme d'espionnage  secret mis en place par les États-Unis. Appelé "Prism", ce programme aurait permis aux renseignement américains d'intercepter les emails, chats ou tout autre fichiers échangés sur Internet ou encore d'avoir accès à des identifiants de connexion (nom d'utilisateur et  mot de passe sans aucune autorisation préalable  de la justice). Edward Snowden, désormais réfugié en Russie, avait impliqué des sociétés américaines tels que les géants de l'informatique Google, Facebook, Yahoo, Skype, Microsoft et  Apple,  « partenaires » de la NSA. Les sociétés incriminées par Snowden ont depuis démenti ces accusations.

Selon le site HumanIPO parmi les États africains les plus écoutés par les "grandes oreilles" déployées par Washington figurent l'Égypte, par ailleurs, quatrième pays le plus espionné à l'échelle mondiale devant la France. Suivent le Kenya et la Libye qui dans ce triste classement reçoivent le même traitement que l'Allemagne. Puis viennent le peloton formé par la Tanzanie la Somalie, l'Algérie, le Soudan et l'Ouganda aussi espionnés que la France et pour finir  le Congo démocratique et le Zimbabwe respectivement 9e et 10e pays africains les plus espionnés. L'affaire a provoqué un vent de provocations, notamment parmi les États européens dont il a été révélé qu'ils étaient également la cible du programme "Prism".

Rose-Marie Bouboutou