Administration pénitentiaire : les agents édifiés sur l'arrestation et détention des personnes

Mardi 13 Mars 2018 - 18:30

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Un atelier de formation des agents de la Force publique et de la Maison d'arrêt de Pointe-Noire a été organisé, le 12 mars,  par le Consortium panafricain des droits de l’Homme et de lutte contre la toxicomanie.

La formation a mobilisé une vingtaine de partcipants des directions départementales des Droits humains et des libertés fondamentales, de l'administration pénitentiare, de la Maison d'arrêt zone sud, de la police, du commandement de la Région de gendarmerie de Pointe-Noire/Kouilou, des représentants des ONG et associations de défense des droits et des libertés fondamentales de l’homme. Elle entre dans le cadre du projet Mandat, qui vise à contribuer au renforcement de l’État de droit en encourageant une diminution des détentions arbitraires et des actes de torture, de traitements cruels, inhumains et dégradants en République du Congo en général et dans le département de Pointe-Noire en particulier. L’Observatoire congolais des droits de l’homme et l’ONG française Agir ensemble pour les droits de l’homme, l’instrument de l’Union européenne chargé de la promotion de l’Etat de droit et de la démocratie, sont les partenaires techniques et financiers dudit projet.

Plusieurs exposés ont été faits sur entre autres thèmes : "Le contexte juridique international  sur les droits des détenus", "Le cadre juridique national relatif à la détention des personnes", "Le guide pratique à l’usage du détenu". Des communications ont permis, selon les objectifs de l’atelier, de renforcer les capacités professionnelles des participants sur l’arrestation et la détention des personnes. Ils ont été informés afin de prendre connaissance de la loi contre la torture, les arrestations arbitraires, les traitements cruels, inhumains et dégradants des personnes. Les participants ont aussi été éclairés sur la nécessité de respecter la dignité humaine, même dans un régime de détention, par la mise en œuvre de la loi contre la torture.

Satisfaits de la formation reçue, ils ont pris l’engagement de traduire dans les faits les acquis de l'atelier. Aussi ont-ils souhaité que de pareilles formations soient organisées régulièrement tout en émettant le vœu que l’État améliore leurs conditions de travail dans les lieux de détention. Les agents ont également plaidé pour la mise en place d’un cadre de concertation entre la justice, la force publique, les administrations et les ONG œuvrant pour la défense des droits et libertés fondamentales de l’homme.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier Crédit photo"Adiac"

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