Administration du territoire : les travailleurs menacent d'observer une grève illimitée

Réunis au sein du syndicat de l’administration du territoire (Sytrat), ces cadres ont fait remarquer que la signature et la publication du statut spécial de leur homologue de la police sont une injustice à leur égard. Ainsi donc ils réclament que soit signé et publié leur statut particulier, et qu'une commission mixte administration-syndicat soit mise en place pour la gestion des bus et l'examen des doléances des travailleurs. 

« En attendant la prise d’effet de leur statut particulier, les travailleurs exigent l’allocation immédiate d’une prime de sujétion dès le prochain salaire, à l’image des travailleurs des autres ministères de souveraineté », a indiqué ce communiqué.  

Ces cadres et agents civils de l’administration du territoire ont aussi désapprouvé le manque de nomination des directeurs centraux et des chefs de services. Ils ont également dénoncé le faible pourcentage des bus pour un meilleur déploiement du personnel du ministère.

Du gouvernement, ils ont réclamé l’utilisation du personnel de l’administration du territoire aux opérations préélectorales et électorales, comme ce fut le cas, lors des législatives en 2012 et des locales en 2014.

Pour s’assurer de la bonne continuation de la lutte syndicale, ces cadres et agents civils de l’administration du territoire ont actualisé les instances de leur syndicat, le Sytrat.

A l’issue d’un vote à main levée, un bureau exécutif composé de treize membres et dirigé par Edouard Robert Nguimbi a été mis en place. Ce bureau est secondé par une commission de contrôle et d’évaluation de cinq membres présidée par Guy Gervais Andzouana.

Le nouveau bureau exécutif du Sytrat a un mandat de six mois d’exercice. Il est chargé de faire une évaluation régulière du cahier de charges à la base et d’être plus compétitif sur le plan communicationnel.