Action humanitaire : des professionnels de médias sensibilisés aux activités de la Croix-Rouge et à son mandat

La première journée a été marquée par des communications sur différents thèmes. « L’historique de la Croix-Rouge » a été développé par Doudou Marthe Esungi, et "L’introduction au droit international humanitaire", par le Commandant Victor Kissambou Makanga.

En effet, l’orateur a défini le droit international humanitaire (DIH) comme l’ensemble des règles qui, en période de conflit armé, tendent à protéger les personnes qui ne participent pas ou ne participent plus au conflit. Le DIH, explique-t-il, limite la manière dont les armes et tactiques militaires peuvent être employées.

Abordant les termes combattant, personne civile et prisonnier de guerre, Victor Kissambou Makanga a expliqué qu’un combattant est tout membre de forces armées, à l’exception du personnel médical et du personnel religieux.

Une personne civile est toute personne qui n’appartient pas aux forces armées et ne prend pas part à une « levée en masse ». Et, un prisonnier de guerre tout combattant tombé au pouvoir de la partie ennemie.

Doudou Marthe Esungi a, pour sa part, relaté l’historique de la Croix-Rouge congolaise (CRC), défini ses missions, ses domaines d’intervention, la coopération avec d’autres partenaires. D’après l’oratrice, la Croix-Rouge congolaise a été créée le 22 février 1964. Elle a été reconnue par le ministère de l’Intérieur en 1965 et par le comité international de la Croix-Rouge en 1976. La CRC a été admise comme 124^ème  membre de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge en mai 1977.

Parmi ses missions, figurent, celle d’assurer l’amélioration des conditions de vie des plus vulnérables, sans aucune distinction, à travers des programmes communautaires durables. « La Croix-Rouge congolaise est présente dans tous les départements du pays, et gère environ 13.000 membres secouristes et volontaires. En temps de guerre comme de paix, elle apporte son assistance à la population avec l’appui des partenaires du mouvement », a conclu Doudou Marthe Esungi.