Accès à l'eau potable: les plans stratégiques de cinq centres semi urbains validés

Jeudi 12 Février 2015 - 13:00

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Les représentants de vingt-sept institutions publiques se sont retrouvés, le 11 février à Brazzaville, pour valider, au cours d’un atelier, les rapports diagnostics et plans stratégiques d’Alimentation en eau potable et assainissement (Aepa) de cinq centres semi urbain du Congo.

L’objectif du séminaire consiste à procéder à une appréciation collective et participative des rapports provisoires des centres semi-urbains. Et, les rapports du projet validé concernent les centres semi urbains de Bouansa, Boundji, Gamboma, Mouyondzi et Ongogni. L’étude des systèmes d’alimentation en eau potable et assainissement de ces centres semi-urbains a été préalablement réalisée par un cabinet d’étude de la place.

Le projet est cofinancé par la Facilité africaine de l’eau à environ 800 millions de francs CFA et le Congo contribue à hauteur de 500 millions de francs CFA.

Les séminaristes ont aussi adopté, par la même occasion, un plan dit de  renforcement des capacités opérationnelles du Fonds de développement du secteur de l’eau.

En plein travaux, les séminaristes vont également élaborer des avant-projets sommaires et études de faisabilités ainsi qu’une troisième phase sur l’étude d’un avant-projet détaillé.

Inviter à s’exprimer sur ce sujet, Roger Serges Adzama, directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique s’est félicité de cette initiative et a exhorté les participants à adopter des recommandations raisonnables. « Nous avons voulu assurer la participation de l’ensemble des acteurs qui œuvrent pour le secteur de l’eau et l’assainissement  en tenant compte de l’importance des dossiers à aborder. À terme, les résultats de ces travaux vont déboucher sur l’organisation en 2016 d’une table ronde des bailleurs de fonds pour l’obtention des financements » a indiqué Roger Serges Adzama.

Les rapports diagnostics et plans stratégiques d’AEPA étant validés, reste à déterminer le coût global des projets par les experts.

« Le volet assainissement du projet comprend le recyclage de l’eau usée, des déchets solides et l’amélioration des latrines traditionnelles qui sont dans nos communautés. Au sujet de la gestion des déchets solides, il nous faut des décharges contrôlées » a expliqué Hervé Didas Amboulou, assistant technique de l’unité de gestion des projets.

L'eau fait partie de ces ressources naturelles que l'on a considérées comme illimitées jusqu'à présent, à l'instar de l'air, la terre et les roches, à la différence des ressources rares et limitées. Mais cette non rareté n'est que relative. L'eau dépend de l'évaporation, des précipitations. A noter que l'évaporation des masses d'eau océaniques et les précipitations dépendent du climat et de la circulation des masses d'air.

Le cycle de l'eau démontre en effet que celle-ci est une ressource renouvelable, mais on commence à réaliser que la forte démographie et les activités humaines induisent des limites sur la disponibilité d'eau dans certaines parties du monde, ce qui n'est pas le cas au Congo. Les activités humaines sont la cause de prélèvements excédant la capacité de renouvellement et de dégradation de la qualité de l'eau par la pollution.

L'eau, cette ressource naturelle est aussi inégalement répartie sur la planète. En effet, certains grands fleuves depuis leur source jusqu'à leur point final, océan, mer et grands lacs,  traversent plusieurs pays. Et  chacun utilise la ressource pour son propre développement, nourrir sa population par une agriculture irriguée, lui procurer le bien-être avec une eau de qualité et produire de l'énergie mécanique ou électrique.

Fortuné Ibara