MLC : Alexis Lenga boude le dernier passage à Kinshasa de Fatou Bensounda

Mardi 18 Mars 2014 - 17:00

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La dernière visite de la procureure de la CPI en RDC ne viserait, selon le secrétaire général adjoint en charge des fédérations du MLC, qu’à comploter davantage contre les Congolais.

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) paraît déterminé à mettre ses militantes et militants en ordre de bataille en perspective des prochaines échéances électorales à travers les tournées de redynamisation des activités du parti organisées par ses cadres. Le 16 mars, le secrétaire général adjoint en charge des fédérations, le député national Alexis Lenga accompagné de l’inspecteur général et des membres du comité de l’Interfédéral-ville de Kinshasa a effectué une descente  à la fédération de Mont Amba.

Sous la houlette de leur président Didier Masamba, des milliers des militantes et militants ainsi que des cadres de quinze communes politiques que compte cette fédération se sont mobilisés pour écouter le message du secrétaire général adjoint Alexis Lenga. Un message axé essentiellement sur l’évolution du dossier Jean Pierre Bemba à la Cour pénale internationale (CPI). À ce sujet, ce cadre du MLC a émis quelques inquiétudes sur le récent séjour à Kinshasa de la procureure de la CPI, Fatou Bensounda. Très averti sur la mauvaise coopération existant entre la RDC et cette juridiction internationale avec notamment l’arrestation irrégulière du député Fidèle Babala, Alexis Lenga estime que le passage à Kinshasa de la procureure de la CPI viserait à comploter davantage contre les Congolais.

Autre préoccupation du MLC soulevée lors de cette rencontre a porté sur le retard et l’opacité dont fait montre le gouvernement dans la mise en œuvre de la loi d’amnistie. « Nous apprenons que le gouvernement a pris contact avec le Rwanda et l’Ouganda pour identifier les personnes éligibles à cette loi. Une telle démarche devrait concerner tous les Congolais pour que la période de six mois requise ne s’écoule pas sans que les concernés ne sachent auprès de quelles instances adresser leur requête pour bénéficier de cette amnistie », a-t-il déclaré. La question brûlante de la participation du MLC au gouvernement de cohésion nationale a également été abordée. La position du MLC, a-t-il déclaré, est guidée par la feuille de route édictée lors des concertations nationales. Ces dernières ne prévoyaient nullement un quelconque partage du pouvoir à l’issue des assises. Et d’ajouter : « Nulle part au monde des pressions sont exercées sur les gens pour entrer au gouvernement » !.    

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Alexis Lenga