PCT : Encore des défis à relever quarante-huit ans aprèsDimanche 31 Décembre 2017 - 16:17 A l’occasion du 48e anniversaire de la création du Parti congolais du travail (PCT) et du 79e anniversaire de la naissance de son président-fondateur, Marien Ngouabi, le secrétaire général de cette formation politique, Pierre Ngolo, a déposé une gerbe de fleurs à la stèle éponyme, le 31 décembre.
Invité à se justifier sur les fissures et déchirures constatées au sein du PCT, Michel Ngakala pense que tous les partis politiques à travers le monde vivent de contradiction et d’opposition. « Le courant le plus dominant d’une formation politique est celle qui conduit sa politique. En ce qui nous concerne, le courant gagnant est toujours sur la première marche du podium afin de mener des actions salvatrices et profitables pour notre pays », a-t-il expliqué. En effet, pour l’orateur, ce double anniversaire est placé sous le signe de la reconnaissance, de l’engagement et de la détermination. Le PCT, a-t-il renchéri, s’efforce à s’adapter au contexte politico-économique et financier actuel du pays. « Le bureau politique et le comité central ont organisé tout récemment des réunions au cours desquelles ces deux instances dirigeantes ont pris la mesure de la crise économique et financière que traverse le pays et ont profité de proposer au gouvernement quelques pistes de sortie », a précisé Michel Ngakala. Pour Serge Michel Odzocki, porte-parole du parti, ce double anniversaire est très symbolique. En effet, a-t-il indiqué, pour le président Marien Ngouabi, la création en 1969 du PCT s’inscrivait dans le droit fil de contribuer au développement du Congo. Les cadres et militants de sa formation politique s’emploient, chaque jour qui passe, à se maintenir dans cet idéal défini par le président-fondateur. A une question relative aux résultats politiques réalisés par son parti, Serge Michel Odzocki a répondu par l’affirmative. Car, a-t-il noté, au cours de l’année qui vient de s’achever, le PCT a remporté des victoires politiques notables. « En démocratie, un parti politique ne s’apprécie que par son assise nationale. Le PCT remplit correctement ce critère. Je tiens à vous dire que sous le monopartisme, notre parti n’avait pas d’adversaire. Depuis l’avènement du multipartisme, on fait face à la concurrence et à l’adversité. Nous pensons que la vitalité d’un parti se mesure à travers l’installation de ses organes intermédiaires et de base dans tous les départements », a-t-il déclaré.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Pierre Ngolo déposant la gerbe de fleurs Notification:Non |