Bassin du Congo : un nouveau cap pour la conservation de la faune sauvageJeudi 23 Novembre 2017 - 16:00 Les parties prenantes au Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC) viennent d'adopter un nouveau plan d’action 2018-2022, renforçant la dimension sécuritaire dans la gestion et la conservation de la faune sauvage. Les acteurs forestiers (délégués des Etats, acteurs de la société civile, experts forestiers) ont enfin rendu publiques, le 23 novembre, leurs nouvelles stratégies communes sur la protection des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo. « Afin de répondre au trafic illégal des animaux sauvages et de ses conséquences sur la sécurité et la stabilité dans les pays du Bassin du Congo, le PFBC est appelé, autour du plan de convergence de la Commission des forêts d’Afrique centrale, à faciliter la coopération avec d’autres entités », indique leur communiqué. Ces acteurs se sont alors engagés à trouver des moyens de coopérer avec d’autres secteurs privés clés, au-delà de la foresterie et de l'environnement, tels que l'agriculture, l’exploitation minière, l’exploration et l'exploitation pétrolières. En matière de gouvernance forestière et de conservation de la faune sauvage, la nouvelle approche va connaître une amélioration de la gestion des aires protégées à travers des mécanismes de financement à long terme et au renforcement de la sécurité au niveau local, national et transnational. A ce sujet, il sera créé une plate-forme multi-acteurs nationale et transnationale pour assurer la sécurité des personnes ainsi que de la faune sauvage et qui permet une coopération réelle. Des agences de conservation et les services de sécurité, ainsi que des partenaires seront mobilisés à cet effet. Des mécanismes de suivi et de monitoring judiciaire devront être employés pour lutter contre la corruption liée aux crimes environnementaux, s’ajoutant aux missions évaluations nationales des systèmes judiciaires. « Il est ici demandé à tous les partenaires actifs du Bassin du Congo en appuyant cette initiative à travers la collecte des informations au niveau de leurs paysages opérationnels respectifs et aussi au niveau des autres sources existantes », insistent les parties prenantes. Notons que ces engagements rendus publics ont été pris à l’issue de la 17e réunion du PFBC tenue du 24 au 27 octobre 2017, à Douala, au Cameroun. Ils supposent également une mise en contribution des informations et études disponibles sur les connaissances locales et les expertises déjà évidentes sur la valeur de la biodiversité.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Un couple d'éléphants déambulant dans une aire protégée Notification:Non |