Corporation : les jeunes entrepreneurs du numérique veulent s’unir en associationSamedi 26 Août 2017 - 18:52 Développeurs, designers, managers projets et autres spécialistes des métiers du numérique se sont convenu, vendredi à Brazzaville, de faire de l’Association des jeunes entrepreneurs du numérique du Congo (AJENC) un outil de promotion et de valorisation des métiers, en vue de contribuer efficacement à l’éclosion d’une véritable économie numérique au Congo.
« Ensemble nous pourrons atteindre les défis qui se posent à nous. Les solutions à plusieurs inquiétudes que nous soulevons peuvent trouver des réponses si l'AJENC est mieux organisée et si nous parlons tous le même langage », a déclaré Biberic Gakegne Lokwa, manager projet à l’association. L'AJENC voudrait, en effet, défendre les droits des développeurs et entrepreneurs du numérique pour que ceux-ci s’expriment davantage et gagnent mieux leur vie. Plusieurs défis se posent à ces jeunes dont l’écosystème du numérique au Congo offre à la fois d’opportunités mais aussi des difficultés à surmonter. Malgré l’affluence de talents reconnus et l’existence d’incubateurs, le génie congolais peine à se libérer, même localement. « La plupart des applications que nous utilisons viennent d’ailleurs alors que nous avons des créateurs qui ont réalisé des produits magnifiques », a fait remarquer un développeur. Plusieurs préjudices entérinent cet état de fait, ont évoqué la plupart d’entrepreneurs sur place. L’absence d’un espace de dialogue pour déceler ensemble les priorités relatives à l’ancrage de l’entreprenariat dans le numérique reste l’un des torts à corriger. Les start-up ont par ailleurs fustigé la cherté de l’Internet et l’absence de certaines lois qui doivent aider à l’éclosion de services online sécurisés et l’éclosion d’une vraie économie numérique. Au cours de ce « digital Talk », les débats ont également porté sur l’ouverture des API par les opérateurs du mobile pour « permettre aux développeurs de gagner de l’argent ». Un sujet qui, à en croire plusieurs développeurs, devra regarder les autorités compétentes à l’instar du ministère en charge de l’Economie numérique. Une API, (Application Programming Interface), est ce qui permet aux programmes de « parler » les uns aux autres et d’atteindre un public plus large. « Les API des opérateurs peuvent encore Après Brazzaville, les managers de l’AJENC compte atteindre d’autres villes du pays pour fédérer développeurs et start-up autour de l’association. Le but est, souligne Biberic Gakegne Lokwa, « de comprendre les motivations des uns et des autres et de parvenir bientôt à une organisation corporative plus efficace pour valoriser les métiers ». Quentin Loubou Légendes et crédits photo :1- Les échanges pendant le Digital talk de l'AJENC
2- Biberic Lokwa au premier plan Notification:Non |