Handball. Jean Claude Ibovi : « Le Congo doit réussir la CAN 2018 »

Samedi 5 Août 2017 - 12:45

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Pour le président de la Fédération congolaise de handball (Fecohand), Jean Claude Ibovi, le pays doit réunir toutes les conditions logistiques et financiers pour que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Brazzaville 2018, dénommée ‘‘Challenge Edith Lucie Bongo Ondimba’’ soit un succès tant sur le plan organisationnel que celui des résultats sur le terrain.

Après l’Angola, le tour revient au Congo d’abriter en décembre 2018 la 2ème édition de la CAN féminine, dans sa nomination ‘’Challenge Edith Lucie Bongo Ondimba’’. « Toute une responsabilité qui exige l’implication et la mobilisation de tous », a souligné Jean Claude Ibovi pour qui ce rendez-vous continental de la jeunesse handballeuse féminine d’Afrique doit être un succès de plus que le Congo mérite d’inscrire dans son palmarès en tant  que pays organisateur et participant.

Pour ne pas être pris de cours par le temps, la Fecohand a déjà mis en place un programme de préparation technico-tactique. La convocation régulière des athlètes dans les versions masculine et féminine, l’institutionnalisation de la journée Diables rouges ainsi que les diverses compétitions de mise en jambes en constituent la première phase. « La Fecohand a fourni en temps opportun à la hiérarchie les dossiers relatifs à la composition de la commission préparatoire locale de la CAN ainsi que tous les devis de préparation technique de nos Diables rouges », a par ailleurs expliqué Jean Claude Ibovi. Le programme de la Fecohand prévoit que la préparation se fasse au plan local et à l’extérieur car selon le président de la Fédération la crème du handball congolais doit s’arrimer à la nouvelle donne du handball mondial par la performance.

‘’Challenge Denis Sassou N’Guesso’’

Bien avant les dames à Brazzaville, les hommes seront au Gabon du 17 au 27 janvier 2018 pour la CAN masculine dénommée ‘’Challenge Denis Sassou N’Guesso’’. Le Congo prendra part à cette compétition continentale qui porte le nom de son président. Une double pression sur les épaules des Diables rouges qui ont, de ce fait, l’obligation des résultats. Pas question de jouer les bas du tableau. Voulant aller loin, la Fecohand ménage déjà sa monture à travers son programme de préparation de ces deux compétitions continentales. « Malheureusement, à 166 jours de la compétition des hommes (Challenge Denis Sassou N’Guesso) et à un peu plus de 522 jours de celle des dames, la Fecohand ne parvient pas à réaliser un regroupement des Diables rouges à la dimension de ces deux évènements », à en croire Jean Claude Ibovi. Et d’ajouter : « Au nom des handballeurs congolais, je lance un s.o.s au père de la nation ».

Pour l’année 2018, les handballeurs congolais vont devoir mouiller le maillot en faisant bonne figure aux Challenges ‘’Denis Sassou N’Guesso’’ et ‘’ Edith Lucie Bongo Ondimba’’. Les athlètes d’un côté et les décideurs de l’autre doivent jouer leur partition pour un Congo qui gagne.

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : Jean Claude Ibovi, président de la Fecohand

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