Droits et libertés : les numéros téléphoniques de Moïse Moni Della piratés

Lundi 15 Mai 2017 - 15:45

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Son parti, Conservateurs de la nature et démocrates (Conade), dénonce un « sabotage à odeur politique qui est une machination à des fins de déstabilisation et d’acharnement qui ressemblent étrangement à une situation que son président national a déjà connue par le passé ».

Dans un communiqué du parti Conservateurs de la nature et démocrates (Conade) du 13 mai 2017, signé par son Commissaire national en charge de la Communication et médias, Mè Christian Nkoy, cette formation politique dit condamner avec véhémence le « piratage et sabotage téléphoniques » dont est victime son président national, Moïse Moni Della Idi.

À en croire cette formation politique, en effet, c‘est depuis quelques jours que le précité est privé de toutes activités sur ses numéros de téléphone. « Il ne peut ni effectuer ni recevoir appels et messages », a relevé cette formation politique, notant que dans l’entretemps, si tous ses numéros ne sonnent pas éteints, bon nombre de ses correspondants reçoivent des messages leur disant qu’il était en réunion ou leur demandant de lui prêter de l’argent à rembourser après.

Des fins politiques de destabilisation

Ce parti a noté que depuis les dernières sorties médiatiques de son président national où il a mis en cause les autorités des services de sécurité, qu’il avait accusés d’être instrumentalisés par le pouvoir, ce dernier fait l’objet des menaces, piratage, intimidations et écoutes téléphoniques. « Et ce dernier épisode nous conduit à conclure que ce sabotage à odeur politique est une machination ayant des fins politiques de déstabilisation et d’acharnement qui ressemblent étrangement à une situation qu’il a déjà connue par le passé », a fait observer le parti Conade. Pour ce parti, qui a noté que son président national Moïse Moni Della, se réserve le droit de porter plainte afin de mettre cette affaire au clair et de mettre fin à toutes ses tracasseries, cette situation ressemble à son arrestation le 16 février 2012, sur la place Victoire, sa détention au beach Ngobila, le 21 février de la même année, l’attaque de résidence dans la nuit du 16 au 17 novembre 2015 ainsi que son récent emprisonnement de plus de quatre mois à la Prison centrale de Makala, à Kinshasa.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo: Moïse Moni Della, dans son bureau de Conade/photo Adiac

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