Affaire Ntsourou : l’Upads condamne la survivance des milices privées

Samedi 21 Décembre 2013 - 14:18

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Suite à l’incident occasionné par la procédure de perquisition du domicile du colonel Marcel Ntsourou, l’Union panafricaine pour la démocratie  sociale (Upads) a, dans une déclaration rendue publique le 20 décembre à Brazzaville, condamné la survivance des milices privées

Elle a également condamné  ce qu’elle a appelé le recours systématique et exagéré à la force des armes par les pouvoirs en lieu et place de l’application  intelligente  de la loi qui offre plusieurs possibilités de solutions.

Pour cette formation politique, le recours aux armes de guerre pour résoudre tout problème relève de la logique vicieuse du terrorisme d’État remis à jour par le pouvoir en place depuis son retour aux affaires. Il est à penser, poursuit la déclaration, que cette logique pourrait à terme déboucher sur un passage en force de la révision inopportune  de la constitution.

Elle a aussi déploré le fait que les moyens militaires disproportionnés employés pour cette opération dite de maintien de l’ordre public  n’aient pas été utilisés pour la protection de la souveraineté de notre pays chaque fois que l’espace du territoire national a été violé par des forces étrangères au niveau de nos frontières, comme récemment à Kimongo et à Tchamba-Nzassi.

Enfin, sans préjuger des objectifs réels de cette opération de police, l’Upads a réitéré son souci de la préservation de la paix et de l’unité nationale, du respect de la pérennité de la pratique sans équivoque du droit, ainsi que de l’engagement gravé sur un char à l’entrée de la résidence privée du chef de l’État, à savoir « Plus jamais ça ».

Jean-Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le député Honoré Sayi de l'Upads lisant sa déclaration. (© DR)