Arts martiaux : des journalistes sportifs formés pour mieux interpréter un combat de taekwondo

Depuis quelques années, le taekwondo de compétition a considérablement évolué. Le règlement a été profondément modifié et l’utilisation du plastron électronique a également participé à changer les règles de combat et la stratégie pour gagner. Au regard de toutes ces modifications qui ont tout de même permis de rendre le taekwondo plus équitable et plus intéressant à regarder, la Fécotae a pensé organiser une formation d’un jour au profit des journalistes.

Il s’est agi en fait du deuxième stage national organisé par la Fécotae. L’objectif de cette activité était de donner aux journalistes sportifs de Pointe-Noire des outils pouvant leur permettre de mieux comprendre et interpréter un combat de taekwondo. La formation a été donnée par Me Thomas Moutala, ceinture noire 5^e dan et secrétaire général adjoint de la Fécotae. Au programme de cette formation,  il y a eu le règlement d’arbitrage de compétition combat, les gestes d’appel des combattants, les gestes de commandement de l’arbitre, les gestes pour inciter à combattre, les dimensions de l’aire de combat, la durée d’un combat, les techniques et zones permises, les actes prohibés, etc.

L'intervention de Me Eloi Ndoumba, ceinture noire 4e dan et meilleur arbitre de taekwondo au Congo, a été d’un apport spécialement pertinent pour mieux saisir et comprendre les règles d’arbitrage. Dans son mot de circonstance, le président de la Fécotae s’est dit content d’avoir patronné cette activité, un transfert de savoir utile qui devrait dorénavant permettre aux journalistes sportifs de la ville océane de commenter sans ambigu un combat de taekwondo. « Cette formation va vous permettre désormais de mieux comprendre et surtout de bien interpréter un combat de taekwondo, car autant que vous êtes à l’aise en commentant un match de football, autant que vous devriez l’être en taekwondo », a dit Stanislas Mbys.

Pour tout dire, cette formation a été une vraie école pour ces journalistes, car ils ont appris concernant les points valides que les compétiteurs pouvaient marquer un point pour un coup de pied direct au corps, le double pour un coup de pied retourné, trois points pour un coup de pied direct et quatre points pour un coup de pied retourné s'ils arrivaient à touchent la tête.

À la fin de cette activité, tous les participants ont reçu leurs diplômes. Cette activité a connu la présence de Me Ermes Wilfried Malanda, ceinture noire 5e dan et Me Beaudouin Jean Kibamba, respectivement président de la ligue départementale de Pointe-Noire et président de la ligue départementale du Niari. Rappelons que le général Choi Hong Hi a fait du taekwondo une discipline officielle le 11 avril 1955, après un long travail de développement et d’unification des différentes écoles d’arts martiaux coréennes.