Télécommunications : la fibre optique fera l’objet d’une réflexion nationale en fin octobre

Ces journées sur la fibre optique prévues du 20 au 21 octobre à Brazzaville s’organiseront sur le thème central : « La fibre optique, nouveau levier du développement en République du Congo ». Préparées avec l’appui de la Banque Mondiale et de la société Huawei, elles seront l’occasion de dresser, a mi-parcours, le chemin déjà parcouru par le Congo dans sa marche vers une économie numérique moteur de croissance. La réflexion aura par ailleurs le privilège d’apporter plus de lumière à un secteur clé mais dont la transversalité requiert un environnement réglémentaire et juridique propice à la diversification de l’économie.

Les journées seront constituées de panels de haut niveau animés par des ministres, représentants d’institutions internationales, de directeurs généraux d’établissements publics et privés, de coordonnateurs de projets et de la société civile. Il s’agira, selon les programmes établis, de débattre sur les enjeux du numérique et des réformes dans le secteur des TIC. Il s’agira notamment des enjeux des projets d’infrastructures en fibres optiques « lourdement financés par l’Etat » ; du marché de haut débit mais également des tenants et aboutissants de la création de la Société du patrinoine nationale (SPN) et la restructuration de Congo Télécom. La réorganisation de l’opérateur public, explique le ministre des Postes et télécommunications Léon Juste Ibombo, répond à l’enjeu règlementaire et insitutionnel posé par le déploiement des infrastructures en fibre optique.

La réflexion nationale a été motivée par plusieurs observations. Le rôle éminent et croissant du secteur des Tic considéré comme transversal impacte tous les autres secteurs de l’activité  économique et sociale. Il est a noter la forte dépendance du développement du secteur du numérique à celui du très haut débit. Au plan national,  Léon Juste Ibombo justifie l’initiative par « l’engagement d’un processus de diversification de l’économie nationale instamment demandé au gouvernement par le Président de la République ».