Fédération congolaise de basketball : statuts et règlement modifiés

Quatorze articles ont été modifiés dans les statuts de la Fécoket. Au nombre desquels, l’article 12 de  l' ancien texte qui fixait les droits d’affiliation à la fédération à 50.000Fcfa a été revu. Ces droits reviennent désormais à 100.000Fcfa, soit le double. Par ailleurs, la cotisation annuelle qui était à 10.000Fcfa est passée à 20.000Fcfa (article 14).

C’est l’article 30, sur le droit de vote qui a plus alimenté les débats. Dans son ancienne version, elle stipulait : « Ont droit de vote: les délégués des clubs ayant participé au championnat national ou départemental; les délégués des ligues; les membres du bureau exécutif; les représentants des associations affiliées; les représentants du corps national des entraineurs; du corps national des arbitres; des anciens sportifs internationaux et la représentante des dames ». La nouvelle version de cette disposition accorde le droit de vote, entre autres, aux représentants des clubs de première division senior homme ou dame. Un des responsables des clubs des catégories juniors et cadettes est monté au créneau, se sentant privé du droit de vote. Après une série d’échanges contradictoires, un compromis a été finalement trouvé. Le même travail d’ajout et de rectification a été fait sur plus d’une dizaine d’articles du Règlement intérieur de la Fécoket. Les textes fondamentaux modifiés ont été adoptés.

Parmi les grands changements figure la reconnaissance par la fécoket, dans ses nouveaux textes,  de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Sport (Ccas). Cette instance juridique est chargée de régler les conflits en milieu sportif congolais. Si par le passé la Ccas ne pouvait pas juridiquement trancher les différends au sein de la fédération nationale de basketball, elle le peut désormais parce que reconnue par les textes fondamentaux qui régissent la Fécoket, avant de saisir les instances juridiques internationales comme le Tribunal arbitral du sport de Lausanne en Suisse.

En outre, l’assemblée a décidé de remettre le directeur technique national, Rodolphe Séraphin Linda Yoka, à la disposition du ministère des Sports et de l’éducation physique pour insuffisance de résultats et du fait que le rapport technique des Jeux africains jusque-là n’est pas élaboré.

Rappelons que cette assemblée générale extraordinaire a connu la participation des délégués venus de plusieurs départements du pays. Sauf que visiblement, les instances sportives nationales comme le ministère des Sports, le Comité national olympique et sportif congolais n’ont pas été représentées.