Élections dans les fédérations sportives : un nouveau président à la Fécoboxe

Le verdict des urnes de la Fécoboxe a porté Richard Mouambouma à la tête de la fédération sportive nationale. Une élection attendue puisqu’il était l’unique candidat en lice pour briguer la présidence. Patrice Libali, élu lors des élections invalidées, avait, en effet, retiré sa candidature un jour avant l’élection. Pareil pour Marie Magloire Dambedzet, absent au rendez-vous électoral, alors qu’il avait saisi la chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS) pour l’invalidation des premières élections. Ainsi, Richard Mouambouma n’a rencontré aucun obstacle sur le chemin de la victoire.

Le nouveau président de la Fécoboxe a promis d’organiser des formations afin d’améliorer les performances des athlètes au cours de cette olympiade. Il a par ailleurs souligné que les compétitions seraient régulièrement organisées dans toutes les catégories. « Je m’engage à faire en sorte que la Fécoboxe dispose de deux rings olympiques pour une mise en jambe régulière. Nous devons promouvoir la culture des résultats », a indiqué Richard Mouambouma. Pour parvenir à réaliser son programme d’activité, il aura le soutien d’un bureau de quatorze membres.

Au sein de ce bureau, Thierry Moungali assure la première vice-présidence. Il est secondé par Roger Sialanga Ngambia, Alain Okoko et Bruno Ngouabi. Le secrétariat général est à pourvoir. Michel Makita est le secrétaire général adjoint. Alors qu’Édouard Taboké assure la trésorerie générale avec pour adjoint Obrèle Mérille Moussavou. Christelle Koussoussou et Régin Bokilo sont membres. Le commissariat aux comptes est animé par Dominique Tsongo, Marc Kuka et Louis Ikouma Epoyolo.

Henri Joseph Para confirmé à la tête de la Fécohand

La réélection du président sortant ne s’annonçait pas facile puisqu’il avait en face de lui deux concurrents de taille, Jean-Claude Ibovi et Benjamin Mankou, qui n’ont pas lâché prise au premier tour du scrutin. Jean-Claude Ibovi est arrivé en première position avec 20 voix, alors que Benjamin Mankou et Henri Joseph Para étaient à égalité (14 voix). Il a fallu un second tour pour les départager. À cette étape, Benjamin Mankou s’est désisté en faveur de son challenger. Une attitude étonnante d’autant plus que c’est lui qui avait saisi la CCAS pour obtenir l’annulation de l’élection d’Henri Joseph. Un virage pour les uns, une preuve de grandeur pour les autres.

Ainsi, au dernier tour, Henri Joseph Para l’a emporté devant Jean-Claude Ibovi avec 29 voix contre 19. Le fair-play était au rendez-vous puisque les deux perdants ont salué l’élection de leur concurrent au nom de l’unité au sein de la famille du handball congolais. « Ma réélection prouve que je n’avais pas triché lors du premier scrutin », a déclaré le président réélu. Il a par ailleurs souligné que le nouveau bureau devait immédiatement se mettre au travail. En janvier, Les Diables rouges prendront part à la Coupe d’Afrique des Nations de la discipline outre les autres échéances sportives qui pointent à l’horizon.

Mounga Sembé reconduit en athlétisme

Le candidat qui avait remporté la première élection invalidée de la Fédération congolaise d’athlétisme a été réélu. Son concurrent Emmanuel M’pio, qui avait porté plainte pour fraude lors du premier scrutin, n’était pas présent à la seconde élection. Une absence qui laissait présager la victoire de Mounga Sembé même s’il était opposé à trois autres concurrents qu’il a d’ailleurs largement battus.

Pour tous les candidats, l’olympiade 2013-2016 a déjà pris du retard. Ils ont obligation de redoubler leurs efforts pour ne pas sentir le poids du temps perdu à résoudre le contentieux électoral devant la CCAS. D’autant plus que sur les trois plaignants, deux ne se sont pas présentés et l’autre s’est désisté en faveur du candidat qu’il avait traîné en justice. Peine perdue.