Développement humain: un financement additionnel de la Banque mondiale en faveur de la RDC

La Banque mondiale (BM) demeure un partenaire de premier plan pour la RDC comme en témoignent les différentes interventions dans le sens d’appui à son développement socioéconomique. Depuis le 29 mars, la RDC vient de bénéficier de cette institution financière internationale d’un montant global de 41,8 millions de dollars couvrant l’ensemble de ses différents dons en ce premier trimestre de l’année 2016. Cette enveloppe contribuera notamment à la mise en œuvre de plusieurs projets dans le cadre du partenariat tissé avec le gouvernement de la RDC en ciblant les secteurs du développement humain. Il s’agit, entre autres, de l’appui au système de santé, de l’éducation, de la protection sociale ainsi que des questions liées au genre.

Ce montant global est constitué notamment d’un don supplémentaire de trente millions de dollars octroyé en faveur de la RDC et approuvé le 29 mars par le Conseil d’administration de la BM. Cette importante somme aidera à renforcer le projet des systèmes de développement humain. Il faudrait aussi incorporer dans le montant global précité deux autres aides au bénéfice de la RDC ayant reçu le  quitus de l’organe dirigeant de la BM. Il s’agit du fonds fiduciaire du Mécanisme de financement mondial à hauteur de 10 millions de dollars et celle du Fonds japonais pour le développement des politiques et des ressources humaines estimée à 1,08 million de dollars.

Tous ces dons, à en croire le chef de programme du développement humain, Luc Laviolette, visent à « lutter contre la pauvreté extrême et promouvoir la prospérité partagée » conformément aux objectifs que s’est assignés la BM dans le cadre d’appui aux efforts entrepris par la RDC pour améliorer les fondements du progrès social et du partage de la prospérité. Ce projet, explique-t-il, « correspond à la stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique. Il est conforme aux fondements mêmes de la stratégie (axée sur les capacités du secteur public) afin de déployer des systèmes pouvant améliorer la compétitivité du pays et l’emploi (la main-d’œuvre étant en meilleure santé et plus instruite), réduire la vulnérabilité et accroître la résilience (grâce à un état sanitaire général amélioré et la mise en place d’une stratégie de protection sociale) ».