Football : Jean-Michel Mbono salue la politique de subvention des clubsMercredi 13 Novembre 2013 - 20:00 Le président de la Fédération congolaise de football, qui est rentré des Émirats arabes unis où il a participé à la phase finale de la Coupe du monde U-17, a salué la décision du gouvernement de mettre à la disposition des clubs une subvention spéciale pour la participation au prochain championnat national direct Ligue 1 Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Le Nigeria a gagné la Coupe du monde des U-17. Quel profit le Congo peut-il en tirer ? Jean-Michel Mbono (JMM) : Je me fais le devoir de rappeler qu’en ma qualité de membre de la commission des U-17 de la FIFA, il me revenait le droit d’honorer de ma présence ses assises. Honorer de ma présence ne saurait signifier être seulement de la délégation des participants, loin s’en faut ! La Coupe du monde des U-17 aura été une belle occasion pour le président de la Fécofoot que je suis de conforter ma position au sein de cette commission, mais aussi au sein de la FIFA. Celle-ci, sur la base du travail que j’ai abattu, saura dorénavant compter sur moi. Je me permets de rappeler que durant le déroulement de cette compétition j’ai été gratifié de sept désignations en ma qualité de commissaire de matchs depuis les quarts de finales jusqu’en finale. LDB : Que peut-on retenir des matchs que vous avez supervisés ? JMM : À sept reprises, la FIFA a placé sa confiance en moi, notamment lors des rencontres Côte d’Ivoire-Italie, Uruguay–Nouvelle Zélande, Croatie-Maroc, Uruguay-Côte d’Ivoire, Italie–Nouvelle Zélande, Italie-Uruguay et Uruguay-Slovaquie. J’ai, dans la mesure du possible, donné le meilleur de moi-même pour conduire à bon port la mission qui m’a été confiée. Il va sans dire, sauf changement de dernière heure, que la maîtrise de mon sujet tel qu’il en a résulté devrait augurer des lendemains meilleurs pour le Championnat d’Afrique des nations de la CAF qui pointe à l’horizon. Cela voudrait simplement dire que le président de la Fécofoot, qui est aussi membre de la commission d’organisation du Chan, trouverait les automatismes lors de cette compétition qui aura lieu en janvier 2014 en Afrique du Sud pour faire profiter la CAF de son expérience. LDB : L’année 2013 tire vers sa fin. Quel bilan dressez-vous pour la Fécofoot ? JMM : Effectivement, l’année 2013 va bientôt s’achever avec ses bonheurs et ses malheurs pour la Fécofoot. Au nombre des malheurs, vous conviendrez avec moi que c’est en arrivant au port que le navire a fait naufrage. Autrement dit, la qualification de la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde, que nous croyons acquise, nous a échappé à la dernière minute. Vous conviendrez avec moi du préjudice que cela a causé au peuple congolais avec, en tête, le gouvernement de la République qui s’est suffisamment investi. Nous osons espérer qu’à l’avenir, de telles erreurs devraient être évitées. LDB : À côté de cette déconfiture, existe-t-il un autre échec ? JMM : Ce serait se tromper que de dire que l’élimination de la Coupe du monde est le seul échec, mais il s’agit d’une contre-performance majeure qui méritait d’être soulignée. Cela dit, nous pouvons passer en revue les points forts de la Fécofoot pour l’année 2013 qui doit être marquée d’une pierre blanche. Il faut rappeler qu’en 2012, l’AC Léopards de Dolisie a hissé au firmament du continent le drapeau congolais par son sacre à la Coupe de la CAF. Dans cette même lancée, notre équipe du Chan s’est qualifiée à la compétition de cette catégorie, a renoué avec l’esprit conquérant et l’équipe senior a participé aux compétitions africaines. D’ailleurs pour ces deux performances, la Nation reconnaissante à travers le chef de l’État, dans son message du 13 août, a dit toute sa gratitude à la famille du football congolais. Quoi de mieux ! LDB : Quel est votre sentiment après la décision gouvernement de mettre à la disposition des clubs une subvention spéciale pour la prochaine compétition d’élite ? JMM : On ne peut répondre à cette question sans évoquer l’organisation réussie du championnat national d’Élite direct Ligue 1 et Ligue 2. Au départ, personne ne pouvait parier sur la réussite de ces deux compétitions, étant donné qu’in fine, l’implication des clubs disposant des maigres ressources était vivement réclamée. Aujourd’hui, tout en félicitant les dirigeants qui ont bien voulu accompagner la Fécofoot dans cette œuvre titanesque, la Fécofoot se réjouit de ce que les pouvoirs publics, conscients de l’enjeu et de l’intérêt qui en ont résulté, aient décidé d’accompagner désormais la Fécofoot. La mise à disposition des clubs et de la Fécofoot d’une subvention spéciale pour la participation au championnat national direct Ligue 1 2013-2014 est le signal d’une organisation effective et significative des compétitions. LDB : Quel est, selon vous, le fait le plus marquant de l’année 2013 ? JMM : Naturellement, l’année2013 aura été un véritable tournant pour la Fécofoot. Je m’en voudrais de ne pas rappeler les termes de cette correspondance de la CAF à la Fécofoot : « Nous vous informons par la présente que la Fécofoot compte parmi les douze premières fédérations au classement des clubs dans les compétitions de la CAF. Par conséquent, elle a le droit d’engager deux clubs dans chaque compétition de la CAF. » Nul besoin de citer ces clubs, entendu que le déroulement des compétitions – Coupe du Congo et championnat national direct d’élite 2013 – a tracé le chemin. James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Jean-Michel Mbono (© DR). |