Industries extractives : les officiers de l’armée congolaise formés sur l’importance de l’ITIE

Organisé par l’ITIE en partenariat avec le ministère à la Présidence de la République, chargé de la Défense nationale, ce séminaire a pour objectif d’informer et d'assurer ces cadres des enjeux de ces  ressources dans le développement de l’économie nationale. « Les ressources extractives représentent aujourd’hui 90% des recettes de notre pays. En tant que pays conforme à l’ITIE, le gouvernement a associé la bonne gouvernance à la gestion rationnelle des finances publiques. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui, de faire en sorte que ce concept soit mieux expliqué afin de permettre d’atteindre les objectifs que ces principes expriment pour tout citoyen », a déclaré le président exécutif de l’ITIE, Florent Michel Okoko.

Ainsi, les communications ont porté sur la gouvernance du groupe multipartite de l’ITIE Congo ; sur les exigences liées à la production des rapports et à la validation des pays mettant en œuvre l’ITIE ; et sur son processus au Congo : de l’adhésion à la validation du Congo et les enjeux de la pérennisation.

Soulignant l’importance de cette sensibilisation à l’endroit de ces officiers, le représentant du ministre chargé de la Défense nationale, Ambroise Mopenza, a souligné : « Le lien armée/nation est un lien important, qui doit chaque jour être consolidé. Ainsi, nous pensons qu’à travers cette formation, les participants seront édifiés sur les enjeux du développement national. »

Notons que la contribution de l’armée à l’ITIE consiste aussi à garantir la paix et la sécurité dans le pays. Car, la plupart des États qui disposent d’un sous-sol riche en ressources naturelles, sont exposés à des attaques.  

La publication des informations fiables sur les revenus que produisent les industries extractives fait partie de l’une des exigences contenues dans la norme révisée de cette organisation. La publication des rapports annuels d’activités, la nomination d’un administrateur indépendant et l’accord sur les termes de référence de son travail, font également partie des normes révisées par l’ITIE.