L’Italie est passée premier producteur mondial de vin !

Connue pendant longtemps pour être le pays traditionnel des spaghettis, de la tomate en boîte et de la pizza, l’Italie a ajouté un primat essentiel à son rayonnement économique dans le monde. Une étude publiée mercredi indique que l’Italie a exporté pour 5,4 milliards d’euros de vin en 2015, et que sur trente ans ce secteur a fait un bond de… 575% ! Aujourd’hui, une bouteille de vin consommée sur la planète sur 5 est italienne, se réjouit-on à Rome.

Le pays a détrôné peu à peu la France sur ce terrain où la concurrence fait rage avec de nouveaux terroirs vinicoles émergeants : Afrique du Sud, Australie, Chine, qui gagnent en puissance et en visibilité ! Les chiffres certifiés par l’Organisation internationale du vin (oui, il y a une organisation pour cela aussi !) indiquent que l’Italie a produit 48,9 millions d’hectolitres l’an dernier, contre 47,3 millions en France. Match serré mais score net quand-même.

La Coldiretti, la principale confédération italienne de cultivateurs, se réjouit même que ces progrès se soient réalisés sur tous les segments connus : les vins rouges, le blanc, le rosé et le fameux spumante, le vin mousseux célèbre qu’on se gardera bien volontiers de ne pas assimiler à du faux champagne. Les vins italiens ont « gagné en qualité », soutient la Coldiretti. Et cela grâce, notamment à une augmentation des contrôles et à une augmentation des appellations: 66% de ses bouteilles vendues à l'étranger sont "classées", en DOG/DOC (dénomination d'origine garantie/contrôlée) ou IGT (indication géographique typique). L'Italie est ainsi le premier pays en Europe pour le nombre de ses vins "classés".