Aviation civile : pas d'escale pour Airways à Mbuji-Mayi jusqu'à nouvel ordre

Au stade actuel, les nouvelles sont plutôt bonnes du côté de la direction générale. En effet, Congo Airways est bien en train de finaliser l'acquisition de deux avions de plus faible tonnage et donc mieux adaptés pour opérer sur cette piste dégradée. "Ces avions seront à même de relier Kinshasa et Mbuji-Mayi dans le respect des plus hauts standards aéronautiques", a renchéri Claude Kirongozi Ichalanga. Pour autant, Congo Airways poursuit le déploiement de ses activités sur l'étendue du vaste territoire national. une source intérieure, en l'occurrence le chief Operating Officer, Alain Tshibanda, a avancé la date du 23 février pour l'ouverture officielle de la ligne reliant Kinshasa et Kananga, une ville voisine de Mbuji-Mayi, mais cette fois dans la province voisinne du Kasaï Central. Un document publicitaire de compagnie vulgarise d'ailleurs cette information.     

Mais pour l'heure, l'état de la piste fait craindre le pire pour la sécurité du trafic dans la capitale diamantifère. Cette même piste avait endommagé auparavant un appareil de la compagnie Korongo, qui a disparu finalement de la liste des opérateurs aériens actifs après sa fermeture définitive. La décision de Congo Airways reste provisoire mais justifiée en raison de l'état des infrastructures. "La piste de Mbuji-Mayi présente une dégradation non compatible avec la poursuite d'une exploitation d'un avion monocouloir de type A320 ou B737NG. La résistance théorique de cette piste est faible (PCN=20)". Il s'agit donc d'une décision mûrie. Cette situation a été corroborée par le retour d'expériences des équipages pendant les premiers vols. Certes, Congo Airways a réaffirmé son engagement à desservir toute l'étendue du territoire national mais le défi ne peut être relevé qu'avec des conditions optimales de sécurité. Aussi la compagnie n'hésitera-t-elle pas à réunir les moyens nécessaires pour assurer un bon vol entre Kinshasa et Mbuji-Mayi.

La mise au point de la direction générale vient mettre fin aux rumeurs les plus folles qui ont circulé sur l'escale de Mbuji-Mayi. Elle en a profité également pour rappeler ses quatre valeurs : la sécurité, la fiabilité opérationnelle, la démocratisation du transport aérien et la satisfaction du client. Son ambition est d'arriver à conquérir le secteur aérien africain avec une offre de voyages d'une qualité exemplaire, a conclu Claude Kirongozi Ichalanga.