Vie des partis : une frange de l’opposition mutualise ses forces

Mercredi 4 Novembre 2015 - 15:00

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La signature de l’accord politique entre quelques partis et associations ayant pris part au dialogue national de Sibiti a donné naissance, le 4 novembre à Brazzaville, à une plateforme dénommée : l’Alliance de l’opposition démocratique (AOD).

Désormais, l’Union pour la restauration du Congo (URC), l’Union des forces vives de la nation (Ufovina), le Mouvement de l’alternance démocratique (MAD), l’Alliance congolaise pour l’unité et les libertés du peuple (Aculp), la faveur démocratique pour la République (FDR), le Comité d’action pour la renaissance et l’émergence du Congo (Careco), le Rassemblement des patriotes congolais (RPC) ; l’Espace jeunesse et démocratie (EJD), et le Mouvement des jeunes démocrates (MJD), sont liés par un accord, scellé pour une durée indéterminée.

C’est dans le souci de veiller à l’application des recommandations du dialogue national, et conscients des enjeux politiques à venir, que cet accord politique a fixé les objectifs de cette plateforme, le domaine d’application, les engagements des parties contractantes, ainsi que les dispositions particulières. Pour le coordonnateur de ladite plateforme, Dominique Basseyila : « L’AOD ne cherchera pas à concurrencer les autres forces de l’opposition, mais au contraire, va se préoccuper à entretenir des rapports francs et loyaux avec les partis ou groupements politiques qui acceptent sa collaboration ».

Dirigée par un collectif de neuf présidents, l’AOD a été créée non « pour exister » mais « pour agir », dans le cadre des actions que doit exécuter le Pôle du consensus de Sibiti. Pour ce faire, elle entend concevoir des opérations devant consolider les acquis du référendum constitutionnel du 25 octobre 2015. Membre du Pôle du consensus de Sibiti, cette plateforme politique envisage d’œuvrer dans l'interiorisation des nouvelles valeurs au peuple  qui vont désormais régir la société congolaise.

« Le référendum constitutionnel n’est qu’une étape de l’émergence de la nouvelle République. Les cadres de dialogue et d’échanges pourront être créés afin que toute la classe politique se sente concernée par l’institutionnalisation d’une gouvernance électorale, résultat du double consensus de Sibiti et de Diata. Avec le succès éclatant du vote référendaire, le moment n’est plus à l’autosatisfaction… Le moment est à la restauration des convictions et des ambitions politiques…, à la construction de la nouvelle idée de droit dans la conscience collective…Les turbulences qui se sont produites dans certaines localités ont montré à suffisance les méfaits d’une guéguerre verbale des hommes politiques et la fragilité des Congolais… », a-t-il conclu.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Une vue du collectif des présidents de l'AOD

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