François Ndiaye « Fara » : « Je tire mon chapeau aux organisateurs des Jeux africains »

Les Dépêches de Brazzaville : Francois Ndiaye, vous avez optimisé votre venue à Brazzaville avec deux médailles d’or, au tir de précision et en triplette…

François Ndiaye : Oui, je ne suis pas venu pour rien. Ça fait plaisir, pour l’équipe et pour mon pays et pour moi.

LDB : En finale du tir de précision, vous avez retrouvé et battu Chabrol Binguila qui vous avait éliminé en demi-finale du dernier championnat d’Afrique. Vous étiez revanchard ?

F.N : Disons que le tir de précision demande beaucoup de concentration. Et ici à Brazzaville, comme au Tchad d’ailleurs, il y a toujours un peu d’animation autour du terrain : du bruit, des gens qui bougent. Donc la concentration n’est pas optimale. J’ai gagné, mais je ne suis pas très content de ma finale.

LDB : Cette finale a été très disputée…

F.N : Oui, Binguila a été bon. Mais, je vous dis, je ne suis pas très satisfait de ma finale. J’évolue à Monaco et quand on joue en club, les conditions sont plus faciles en termes de concentration. Avec ce score (Ndlr : 34-37), je suis loin de mon record du monde qui est de 64 points. Je ne cherche pas d’excuses, mais le bruit et les mouvements, je n’ai plus l’habitude. Ça fait désormais dix ans que j’exerce en France.

LDB : Avez-vous eu le temps de voir d’autres disciplines ? Quel est votre sentiment sur les infrastructures construites par le Congo pour ces Jeux Africains ?

F.N : Bien sûr, nous sommes venus en délégation et je suis allé soutenir les compatriotes qui concourent dans les autres disciplines. Et franchement, ce que j’ai vu, c’est beau. Et impressionnant. Je tire mon chapeau aux organisateurs.